2016 en bus, 2017 à pied ?

Avec la création de l’EPCI Pays Basque, communauté d’agglomération qui réunira 158 communes au 1^er janvier 2017, le syndicat des transports auquel la ville de Tarnos est adhérente va disparaître. C’est la nouvelle institution qui prendra en charge la gestion directe des transports collectifs pour les 158 communes concernées. C’est la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) qui l’impose.

Ainsi, le risque est grand de n’avoir plus de lignes de bus desservant Tarnos au 1^er janvier 2017. Ainsi, le projet de tram-bus augmentant les transports collectifs entre l’agglomération bayonnaise et Tarnos dans les deux sens serait également compromis.

C’est une catastrophe annoncée pour les plus de 1500 tarnosiens, usagers quotidiens des transports par bus dont des salariés et de nombreux jeunes collégiens, lycéens et étudiants. Mais c’est aussi un danger pour le développement économique de notre ville et par conséquent du bassin de vie.

Malgré plusieurs interpellations du Préfet et du Sous-Préfet des Landes par nos élus depuis décembre 2016, aucune réponse n’a été apportée nous rassurant sur le maintien des transports et de leur développement. Il est inquiétant de voir qu’à environ six mois de l’échéance, aucun des représentants de l’Etat ne soit capable d’apporter une réponse précise tout en reconnaissant qu’il y a un problème.

Nous, habitants de Tarnos et des environs, n’acceptons pas cet état de fait. Forts d’une victoire récente contre l’implantation du terminal de l’autoroute ferroviaire, nous entendons gagner le maintien et le développement des transports en commun à Tarnos.

Un collectif citoyen s’est constitué à l’issue de la réunion d’information organisée par la municipalité le 12 mai 2016. Ce collectif ne demande qu’à grandir et invite l’ensemble des Tarnosien(ne)s et au-delà les usagers des bus vers Tarnos, à se rassembler et à décider ensemble des actions à mener pour obtenir gain de cause.