Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
webmaster@cgtafpa.com
cgtafpa, 13 place du général de Gaulle
93100 Montreuil
Destinataire(s) :
Mme Nadine Morano, ministre déléguée en charge de l'apprentissage et de la formation professionnelle
Madame la Ministre,
Jeudi 10 février 2011, le Président de la République a annoncé un « plan sans précédent » pour l’emploi : 500 millions d’€ doivent être débloqués. Chaque chômeur de longue durée devra être reçu dans les trois mois « pour recevoir soit une formation qualifiante, soit un emploi ». Le dispositif mis en place doit s’inspirer du Contrat de transition professionnelle (CTP).
Vous avez vous-même récemment indiqué que vous étiez « très attachée à l’égalité des chances, à la progression pour tous » et vous avez annoncé votre volonté de mobiliser toutes les filières de formation pour « la réussite sociale ».
Depuis plus de 60 ans, l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes), accueille, forme, accompagne et certifie un public constitué en majorité par des demandeurs d’emploi. Elle a permis à 70 % de ses stagiaires d’accéder à un emploi à l’issue de leur formation. C’est également l’AFPA qui a expérimenté avec succès le Contrat de Transition Professionnelle.
Malheureusement, le désengagement financier de l’Etat, l’obligation de s’insérer sur le marché concurrentiel et un début de démantèlement engendrent une grande souffrance parmi les personnels, affaiblissent gravement les capacités d’intervention de l’AFPA et privent les pouvoirs publics d’un outil incontournable pour faire face à la crise de l’emploi.
Nous voulons que l’AFPA retrouve toute sa place dans la lutte pour l’emploi.
Il y a urgence, et dans l’immédiat nous demandons que :
- L’Etat s’acquitte des 80 M€ qu’il doit toujours à l’AFPA au titre du 3ème Contrat de progrès ;
- L’Etat assume ses responsabilités d’entretien d’un patrimoine foncier et immobilier dont il est toujours propriétaire (80 M€ par an) ;
- Les demandeurs de formation aient à nouveau les moyens de bénéficier d’une orientation
garantissant l’égalité d’accès à la formation pour tous et la réussite du projet de qualification de chacun. Aujourd’hui, ni l’AFPA ni Pôle-Emploi ne bénéficient plus du soutien financier de l’Etat pour cette activité pourtant inscrite parmi les missions du Service public de l’emploi ;
- L’AFPA et Pôle-Emploi puissent engager les coopérations indispensables pour une meilleure efficacité de leur action et pour la réussite sociale des demandeurs d’emploi
- L’Allocation en faveur des demandeurs d’emploi en formation (ADEF) soit rétablie.