Des milliers d’usagers propriétaires de véhicules équipés de moteurs essence Renault et Nissan 1.2 (TCe et DIG-T) produits de 2012 à 2018 font face, depuis des mois, à des défaillances menant jusqu’au remplacement prématuré du moteur.
Bien que les constructeurs aient connaissance des défauts de conception depuis 2015 (notes Renault Actis Solution 10575 et Nissan Technical Bulletin EM 15/05), aucun rappel officiel n’a jamais eu lieu, les constructeurs se retranchant derrière le fait que, selon leurs dires : « la surconsommation d’huile ne porte en aucun cas atteinte à la sécurité de nos produits ou de nos clients ».
Or, ces « surconsommations d’huile » ont déjà mené à des dizaines de casses moteur à pleine vitesse sur autoroute (https://casse-moteur-renault.weebly.com/cas_litiges_plaintes.html) !
Par la présente lettre, nous alertons -une nouvelle fois- les autorités compétentes sur les risques liés à ces défaillances.
Les usagers sont incontestablement sujets au préjudice d’anxiété, en raison des incidents mécaniques imputables à la conception de ces moteurs, mais également quotidiennement angoissés par le fait tout aussi incontestable, que malgré leurs expériences de conducteurs, ils ne sont pas formés à gérer une perte subite de motricité de leur véhicule consécutive au brusque arrêt d’un moteur et surtout aux conséquences qui peuvent en découler.
Devrons-nous attendre un drame, accompagné d’une campagne médiatique inquisitrice ?
Comment les constructeurs comptent-ils prendre en charge tous les moteurs qui vont casser suite aux défauts de conception révélés par l’UFC Que Choisir, L’Argus, Auto Plus, Daciattitude, Fiches-Auto et bien d’autres, dans les mois et années à venir ?
Les constructeurs se retranchent derrière certains facteurs pour justifier leurs prises en charge (ou leur refus) tels que ; âge du véhicule, kilométrage et conditions d’entretien. Les défauts de conception n’étant pas intégrés à leur barème puisqu’ils ne les reconnaissent pas officiellement.
La moyenne annuelle de roulage est de seulement 9 000 km (source CNPA) par an pour les véhicules essence, la moyenne constatée de casse sur ces moteurs est d’environ 62 000 km. La majorité des moteurs concernés pourrait donc être touchés au-delà des 6 ans de leur 1ère mise en circulation. Il est donc encore temps pour réagir.
La DGCCRF (dont la mission est d’assurer la sécurité des consommateurs et de veiller à leur protection économique), doit désormais remplir sa mission et cesser, par son inaction, de protéger les constructeurs en cause.
A nos élus, nous demandons de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que l’état, actionnaire de Renault, contraigne les constructeurs à réagir dans l’intérêt des consommateurs et cesse de protéger les intérêts politiques et économiques du groupe Renault-Nissan dont la responsabilité doit désormais officiellement être reconnue dans ce dossier.
Merci de signer et partager cette pétition, nous sommes tous potentiellement concernés par ces défaillances !
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