- L’étude de ce qu’il en est des principales villes du Finistère fait ressortir très nettement que la ville de Douarnenez occupe une position très marginale en matière d’éclairage public.
En effet, si l’on retient la population des 25 villes les plus importantes du Finistère, 74 % des habitants bénéficient d’un éclairage de leur centre-ville toute la nuit. Si l'on retient la population des 10 villes les plus importantes du Finistère (Douarnenez est la 7ème), 91 % des habitants bénéficient d’un éclairage de leur centre-ville toute la nuit. Si l’on excepte Douarnenez, c’est 95 % de la population des 9 autres plus grandes villes du Finistère qui bénéficie d’un éclairage de leur centre-ville la nuit.
- On ne compte plus les mauvaises chutes et les fractures occasionnés par l’absence d’éclairage, dans une ville qui plus est où les ruelles sont nombreuses, où la mer n’est jamais loin, où de nombreux escaliers jalonnent toute une partie des quartiers du port. Le coût d’une fracture se monte au bas mot entre 20 000 et 25 000 euros. Quatre fractures occasionnent pour l’argent public un coût de 100 000 euros, voire bien plus si on décompte les arrêts de travail, etc. Il convient de mettre cela en relation avec l’économie réalisée en matière d’électricité. Les témoignages que nous avons recueillis permettent de chiffrer plus précisément ce qu’il en coûte aux habitants de la ville : il en va déjà d'une évaluation de centaines de milliers d'euros. En matière ce coût, les éclairages LED rendent de toute façon par avance largement caduques des arguments économiques.
- Les trottoirs ne sont pas toujours en bon état et nous avons recueilli des témoignages de personnes qui préfèrent, tout compte fait, marcher de nuit sur la route que sur ses côtés, par exemple, en sortant d’un cinéma.
- Des douarnenistes travaillent tard le soir ou tôt le matin, ce peut être des commerçants, des personnels appelés à faire des ménages, à prendre leur garde l’hôpital, des livreurs, des dépositaires de journaux, etc. Se mouvoir dans la nuit noire est un handicap, il suscite de l’appréhension, des craintes de chutes, etc.
- Sortir le soir, voire la nuit, aller chez des amis ou dans sa famille, se rendre à une fête, à un fest-noz, au cinéma ou tout simplement dans un café n’a pas à se payer du risque d’une mauvaise rencontre ou d’une chute.
- Circuler en vélo est dangereux quand on ne doit se fier qu’à l’éclairage de son deux-roues.
- L’éclairage de la ville semble erratique, entre des nuits avec et des nuits sans, des festivités nocturnes tantôt éclairées, tantôt pas (et parfois un éclairage qui demeure en action durant la journée...).
- La liste est longue des villes qui en reviennent de l’extinction complète de l’éclairage public la nuit. Il suffit d’aller sur internet et taper « éclairage nocturne et insécurité » pour s’en faire une idée.
- Une première pétition "papier" proposée sur le marché de Douarnenez le 19 avril 2025 a recueilli près de 200 signatures en à peine une heure et demie, et ce qui a été frappant, c'est le nombre de personnes âgées signataires, de commerçants aussi, pour qui signer une pétition est assez inhabituel. Des témoignages enregistrés à l'occasion se sont rajoutés à tous ceux dont nous disposons déjà.
Précisions utile : nous ne sommes pas pour un éclairage total et permanent toute la nuit, mais pour une négociation raisonnée sur les modalités, les lieux et les horaires d'un éclairage nocturne rassurant et suffisant à Douarnenez.
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