Les fonctions régalienne de l'état en matière d'éducation et d'inclusion ne sont pas pleinement respectées alors que ce dernier a une responsabilité constitutionnelle et légale envers ses citoyens, y compris celle de garantir un accès équitable à l'éducation pour tous et, il ne faut pas l’oublier, un suivi médico-social et de santé vis à vis du public handicapé.
L'incapacité relatée par le gouvernement, quelle qu'elle soit, ne justifie pas la persistance d'une exclusion systématique de certains groupes, en particulier des enfants en situation de handicap.
Il est crucial de reconnaître que l'éducation normale ou inclusive est un droit fondamental pour tous les enfants, conformément aux principes énoncés dans la charte des droits de l'enfant et les fonctions régaliennes de l'État français. L’éducation nationale ne peut être « ces I.M.E au rabais » dont la substitution malsaine aux vraies structures d’accueil en détruit jusqu’aux perspectives inclusives propres du public concerné. L’éducation nationale ne peut continuellement, au risque de saturation et d’effondrement, pallier les carences gouvernementales en matière de gestion des problématiques précitées.
Les situations où les politiques ne parviennent pas à assurer cet accès équitable exigent une évaluation sérieuse et des actions correctives. Lorsque les problèmes persistants sont identifiés, des actions et des ajustements devraient idéalement être mis en œuvre de manière plus rapide et efficace. Les retards dans la résolution de ces questions ont en l’espèce des conséquences significatives sur les personnes concernées. Lorsque les acteurs institutionnels, associatifs, parentaux et les personnes elles-mêmes engagées dans la dynamique inclusive signalent des difficultés et des souffrances, cela met en évidence un problème systémique.
L'argument selon lequel l'État dispose des moyens idoines et qu'il est conscient de la situation souligne l'importance de la responsabilité gouvernementale. Lorsque les problèmes persistants sont identifiés, des actions et des ajustements devraient idéalement être mis en œuvre de manière plus rapide et efficace. Les obstacles à la mise en œuvre de changements nécessaires peuvent être nombreux, mais il est essentiel que les autorités gouvernementales reconnaissent et réagissent de manière appropriée aux préoccupations exprimées par la société civile, les acteurs associatifs, les familles et les personnes handicapées elles-mêmes.
Si la réalité sur le terrain montre des lacunes persistantes malgré les obligations énoncées dans les textes, il est légitime de questionner et de critiquer ces situations. Les débats publics, le plaidoyer et l'engagement civique sont des moyens importants pour pousser à des changements politiques et sociaux positifs. Le respect des principes régaliens implique de fournir les ressources nécessaires pour mettre en œuvre les politiques éducatives inclusives et parallèlement assurer le bien-être de tous les enfants. Cessons cette politique drastique du « OU » et appliquons celle salvatrice du « ET » !.
Il est également important que les acteurs impliqués dans la promotion de l'inclusion continuent de travailler ensemble, de partager leurs expériences et de collaborer avec les autorités pour identifier des solutions et des stratégies efficaces. La responsabilité de l'État de répondre aux besoins de tous ses citoyens, conformément aux principes d'égalité et d'inclusion, demeure essentielle. Il est compréhensible que la question de l'inclusion des enfants en situation de handicap soit souvent complexe et politiquement chargée. Les efforts pour promouvoir l'éducation inclusive nécessitent souvent une mobilisation continue de la société civile, des familles, des professionnels de l'éducation et des décideurs politiques afin de garantir que les droits de chaque enfant soient respectés.
La mobilisation continue de la société civile, la sensibilisation du public, et le plaidoyer soutenu peuvent jouer un rôle crucial pour maintenir la pression sur les autorités et demander des comptes en matière d'inclusion sociale et scolaire mais aussi en matière de protection de l’enfance en matière médico-sociale. Les initiatives visant à stimuler le changement, à renforcer la coordination interministérielle et à garantir l'allocation adéquate de ressources peuvent être cruciales pour améliorer la situation. Intrinsèquement donc, l'État français, en tant que garant du bien-être de ses citoyens, a une responsabilité directe dans la promotion de l'inclusion sociale et scolaire, particulièrement pour les personnes handicapées ou en difficulté.
J'ai moi même pétitionné en ce sens ( voir pétition : "PLUS DE MOYENS ET LE RESPECT DES DROITS DES ENFANTS AUX HANDICAPS NON VISIBLES." ) et je sais les difficultés de se faire entendre, nous parents, acteurs institutionnels et associatifs pourtant investis dans cette noble cause qui est celle de nos enfants, de ceux de cette république, de cette politique du chiffre qui, architecte de ce tableau clinique plus que décevant, en argumente sa propre apathie. Il faut continuer à se battre ensemble contre ces politiques du chiffre aux conséquences dévastatrices pour nos enfants.
Patrice ROTH-BARBIER.
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