Pétition
1.125
signatures
Encore 3 875 signatures pour que cette pétition soit plus susceptible d’atteindre son destinataire !
Auteur(s) :
Association La Voie Des Femmes
Isabelle Krief
9 avenue des muriers de Chine
Villa N.1
11100 Narbonne Plage
Destinataire(s) :
Monsieur le Président de la République Française
Je lance cet appel à toutes et à tous, car nous sommes tous concernés.
Que vous soyez un particulier, une association, une autorité administrative, une entreprise, un média, un élu, une femme, un homme, jeune, moins jeune, handicapé ou pas, tout le monde est concerné, sans aucun préjugé.
Le Handicap, dans toute sa diversité …
A l’heure où on nous parle de diversité, discrimination, différences,…
Il est un point où, justement, ces trois mots frappent de plein fouet ceux qui, pour une raison de pourcentage, en sont malheureusement les victimes.
Je veux parler des personnes en situation de handicap, reconnues médicalement, officiellement, handicapées, dont le quotidien est rythmé par leur handicap, leur maladie, leur infirmité, bien que ces différentes pénibilités dues aux handicaps de ces personnes ne soient, en aucun cas, pris en charge par la société.
Alors, bien sûr, cette histoire de pourcentage va bouleverser la donne !
Pourquoi ?
Pour la simple raison qu’une personne qui n’aura pas atteint un taux de handicap de 80%, par exemple, n’aura droit à aucune aide, sans parler de l’allocation adulte handicapé…
Combien de personnes en situation de handicap vivent mal ? Combien souffrent tous les jours dans leur quotidien pour des actes simples de la vie, sans pour autant avoir le droit d’être aidé, soutenu ?
Pourquoi faire des différences entre deux personnes handicapées, l’une qui aura des droits, parce qu’elle aura un taux de handicap d’au moins 80% et l’autre qui n’aura aucun droit parce que son taux est inférieur à 80% ????
Le handicap se résumerait-il à une question de taux ????
Comment calcule-t-on ces taux ?
Comment peut-on décréter qu’une personne, ne pouvant presque plus utiliser sa main, son bras, ses jambes ne sera pas assez handicapée face à une autre personne qui, elle, pourra se déplacer aisément, ouvrir une bouteille de jus de fruits, sans faire appel à quelqu’un ?
Le handicap, c’est le fait de ne pouvoir faire certaines choses … c’est être empêché de …
Le handicap, c’est aussi une souffrance mentale, quelque soit le taux si taux il y a …
Quelqu’un qui a toujours couru, sans peine, qui a dansé, qui a fait de la couture, du dessin, écrit, peu importe, bref, qui a eu une vie normale, et qui se retrouve, du jour au lendemain, sans pouvoir faire ces actes simples qu’elle faisait auparavant, pour des raisons de maladie, d’accident, …
Quelqu’un qui n’a jamais pu rien faire car né handicapé, malade, …
Ces deux personnes sont dans des souffrances dures à gérer, pour elles et pour leur entourage.
C’est difficile de se sentir inutile. Et c’est encore plus difficile de toujours dire qu’on ne peut pas et d’expliquer aux autres pourquoi on ne peut pas. Ce serait comme de dire constamment, regardez-moi, je souffre, c’est odieux ! Cela rabaisse la personne vis-à-vis de l’entourage qui peut se fatiguer de la situation.
C’est difficile de toujours devoir demander de l’aide pour faire son lit, sa toilette, aller au marché, à la mairie, se promener, bref, on aimerait bien le faire sans aucune aide, mais, parfois, le handicap fait que l’on ne peut pas faire autrement.
Alors, parfois, on ne fait pas !
Quand l’entourage ne peut aider, et que les aides sont facturées au prix fort : livraisons de courses, taxis, femme de ménage, … qui peut se les payer quand il vit du minimum, le RSA, par exemple ou un petit salaire, ce qui n’est pas mieux.
Comment se fait-il qu’il faille être recon