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Pétition

Augmentation de nos salaires et revalorisation de nos conditions de travail

Augmentation de nos salaires et revalorisation de nos conditions de travail Pétition
1.796 signatures
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Auteur :
Auteur(s) :
Soignants des EHPADS du secteur privé et associatif à but non lucratif
Destinataire(s) :
Monsieur Antoine DUBOUT Président de la FEHAP
La pétition

Madame la ministre des affaires sociales et de la santé,
Monsieur le Président de la FEHAP,
Mesdames les Directrices, messieurs les Directeurs généraux des ARS,
Mesdames les Directrices, messieurs les Directeurs des Ets privés et associatifs à but non lucratif, 
Messieurs les présidents et secrétaires généraux des syndicats français,


Nous, soignants des EHPAD du secteur privé et associatif à but non lucratif, exerçons notre droit d’alerte sur la précarisation et la dégradation de nos conditions de travail.


Nous faisons face depuis trop longtemps, à de nombreux arrêts et accidents de travail qui sont la conséquence d’une souffrance au travail de plus en plus forte et alarmante. Nous devons former, assister ou suppléer des remplaçants parfois non qualifiés et surtout non préparés aux habitudes des résidents, augmentant ainsi la pénibilité au travail.  Nous voyons nos directions avoir des difficultés à  recruter tant la pénurie de soignants se fait sentir même au niveau de l'intérim: nous avons dû à plusieurs reprises nous adapter, nous réorganiser avec un poste en moins ( rappel de soignants titulaires pour quelques heures et/ou augmentation du temps de travail, décalage du repos hebdomadaire, ou/et changements de poste dans le planning, demandes aux soignants de nuit de venir plus tôt), au détriment de la qualité de nos services auprès des résidents ( déshabillage et coucher exceptionnels avant le repas,  précipitation ou augmentation de notre temps de travail, moins de relationnel...).  Une fatigue générale se fait sentir, un désinvestissement, d'autant que nous voyons combien ces problèmes deviennent récurrents.


Nous, aides-soignants, avons été formés pour que l’aspect humain soit une de nos priorités dans nos actes de soins. On nous enseigne la bientraitance, on nous parle d’ « humanitude ».


Qu’en est-il lorsque nous passons seulement 15mn lors des soins d’hygiène le matin, et 10mn lors du coucher pour chaque résident ?


Qu’en est-il lorsque les derniers levers dans la plupart des établissements d’hébergement pour les personnes âgées se font à plus de 11H30 avec toutes les conséquences que ça a sur la santé ?


Qui sont les responsables ? Les lieux d’hébergement pour les personnes âgées, plutôt que d’être des lieux rassurants, sereins, reposants,  sont vus par nombre d’entre eux comme une forme de punition… C’est un comble !...Nous ne voulons plus de cette image qui est déjà bien ancrée dans l’esprit de beaucoup de nos résidents et génératrice de beaucoup d’angoisse lors de leur admission dans nos établissements. La qualité des soins y est fortement dépendante des conditions de travail des personnels soignants. Cela doit être un principe fondamental.


ET nous, dans ce contexte de travail difficile, qu'avons-nous en contrepartie?


Les aides-soignants, en grande majorité à Bac+1, sont considérés comme des petits esprits relégués « aux tâches d’hygiène les plus ingrates », devant se soumettre aux règles professionnelles des infirmiers. Or l’exercice des uns et des autres a évolué fortement : les actes de soins de chacun sont devenus différents et les interventions bien spécifiques.


On nous refuse le droit d’exercer en libéral. On nous bride, comme si on voulait limiter notre liberté de choix et de décisions. Il est temps d’attribuer  aux aides-soignants et aux infirmiers un « rôle propre » à chacun.


Nous exerçons notre droit d’alerte sur la dégradation de notre rémunération


C’est par une revalorisation de nos salaires que nos métiers seront plus attractifs auprès des jeunes, que les démissions au sein de nos établissements verront leur nombre décroître.

- Aucune augmentation du point depuis 2010. Est-ce normal, alors que le coût de la vie pèse de plus en plus sur les familles ? Pour rappel, un AS débutant, travaillant 1 WE sur deux et les jours fériés touche environ 1 200 € Net alors que le smic est à environ 1 150 €.
- Est-ce légal qu’un agent dans les mêmes conditions que le personnel soignant diplômé ait son salaire brut de base en dessous du SMIC ? les primes ajoutées sont-elles une reconnaissance ou un  calcul pour atteindre le minimum légal ?  
- Devons- nous nous satisfaire d'une prime décentralisée qui n'est  même pas un 13e mois ?

- L’ancienneté n'est pas reconnue
 : Selon les dispositions du dernier avenant de la Convention collective 51,  les employeurs sont autorisés à ne reprendre qu’à partir de  30% de l’ancienneté à l’embauche. Et pour quelles raisons ? Les différents postes occupés antérieurement depuis l’obtention du diplôme ou depuis la première activité ne tiennent-ils pas lieu d’expériences professionnelles? Pourtant , on nous demande d’être opérationnels …de suite, et sans être en doublure parfois. Heureusement que certains directeurs d’établissements sont compréhensifs et rehaussent ce taux. Cela a- t-il un sens ? Les avenants à notre convention n’ont pas plus à être appliqués selon le bon vouloir des uns ou des autres.


Pour le bénéfice de qui cette convention collective a-t-elle donc été rédigée ? Est-ce pour satisfaire les politiques et les syndicats patronaux sans assurer la pleine défense des droits des salariés ?

- Aucun parcours professionnel adapté :
Est-il acceptable qu’un aide-soignant avec 13 ans d’ancienneté ne gagne que 1 380 € net/mois 
- Et que dire de la non reconnaissance financière du travail de nuit: La prime de nuit avoisine les 12 €   environ pour 7 heures de travail, soit environ 180 € /mois, soit pour des nuits de 10 heures une prime à 1,80 € brut de l’heure…N’est-ce pas dérisoire alors que la pénibilité du travail de nuit est avérée et reconnue ?


Nous voulons bien avoir des responsabilités, être référents,  participer à des réunions pour améliorer l'organisation ...mais qu'on nous le rende en retour...

Puisque le discours de nos directeurs d’établissements respectifs est de nous faire comprendre que les augmentations de salaires ne dépendent pas d'eux mais de  Négociations Annuelles Obligatoires entre la FEHAP  et les syndicats,


nous, soignants des Ehpads du secteur privé et associatif à but non lucratif, et leurs représentants syndiqués et non syndiqués, nous vous adressons  nos revendications.


Nous souhaitons fortement que l’humain soit au centre de vos préoccupations et non la protection d’un système où trop souvent les résultats financiers passent avant toute autre considération. Nous souhaitons que les syndicats représentatifs des salariés ne baissent pas les bras, viennent à notre rencontre, défendent nos intérêts sans compromission.


NOS REVENDICATIONS 

SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL

- Revalorisation du métier d’aide-soignant/aide-médico-psychologique, avec la création de fonctions et de missions spécifiques statuées dans « un rôle propre » et la possibilité d’exercer en libéral.

- Plus de personnels dans les établissements de soins sans diminution les week-ends.
- Une renégociation de la Convention collective nationale des établissements privés d'hospitalisation, de soins, de cure et de garde à but non lucratif du 31 octobre 1951.
- Traitement équitable des différents statuts salariés avec la même règle pour tous concernant la récupération des jours fériés selon l'ancienne convention.
- Une meilleure lisibilité de la convention collective à l'ensemble des salariés.
- Réorganiser et statuer les obligations des représentants syndicaux du personnel et leur donner les moyens de consulter et d'informer régulièrement l'ensemble des salariés de l'évolution de leurs conditions de travail.

SUR LA REVALORISATION DES SALAIRES

- Augmentation significative du point pour Septembre, puis augmentations suivantes réalisées annuellement.


 - Mise en place d’un 13ème mois pour remplacer la prime décentralisée.


- Primes du dimanche et des jours fériés revues à la hausse : 50 € ne


- Prime de service continu aligné sur le service public.


- Arrêt maladie : passer à 1 jour de carence c

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713 commentaires
Brigitte - Le 25/09/2016 à 20:50:00
Salaire au détriment de notre travail quotidien
2 0
Le 25/09/2016 à 21:00:07
Un travail difficile physiquement et psychologiquement un salaire qui n est pas en adéquation avec les responsabilités et la dureté du métier .
2 0
Sonia - Le 25/09/2016 à 21:00:13
pour la dégradations des soins dans le public et le privé
2 0
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