Pétition pour la suppression des dos d’âne/ralentisseurs non conformes et nuisibles en France À l’attention des autorités compétentes (Mairies, Préfectures, Ministère des Transports et de la Transition Écologique, Ministère de la Santé)
Nous, citoyens et professionnels exposés quotidiennement aux dos d’âne, souvent illégaux, dénonçons leur impact sanitaire psychique et physique insidieux, en plus des dangers matériels et écologiques déjà documentés. Ces dispositifs, souvent installés dans l’illégalité, génèrent une souffrance collective qui doit cesser. 1. Des impacts neurologiques et psychologiques méconnus
Les dos d’âne provoquent un stress chronique chez les usagers, notamment à cause :
- Des secousses répétées, qui stimulent excessivement le système nerveux central, déclenchant des réactions d’énervement et d’anxiété (selon des études en psychologie routière).
- De l’anticipation permanente des chocs, générant une hypervigilance épuisante, surtout pour les conducteurs fréquents.
- De l’exposition quotidienne sur les mêmes trajets, cumulant fatigue nerveuse et irritabilité, avec des risques accrus de troubles du sommeil ou de burnout.
Une étude de l’ANSES (2019) souligne que
les vibrations et chocs routiers répétés aggravent les troubles musculo-squelettiques (TMS) et
altèrent la concentration, augmentant les risques d’accidents. 2. Des conséquences physiques graves
Les dos d’âne surélevés (parfois 20 à 30 cm, soit 2 à 3 fois la hauteur légale) transforment les trajets en calvaires :
- Pour les ambulanciers : Les patients blessés ou en soins urgents subissent des douleurs amplifiées, tandis que le personnel est exposé à des lombalgies chroniques.
- Pour les livreurs et les chauffeurs : Jusqu’à 50 franchissements par jour provoquent des microtraumatismes vertébraux, des hernies discales, et des maux de tête récurrents.
- Pour les femmes enceintes, les personnes âgées ou handicapées : Les chocs violents exacerbent les fragilités physiques, risquant des blessures ou des crises médicales.
- Pour les cyclistes et les motards, surtout par temps de pluie, certains ralentisseurs étant fabriqué en plastique très glissant, allant jusqu'à provoquer des accidents grave, qui a causé la mort de plusieurs usagers de deux-roues.
3. Une violation flagrante des normes sanitaires et juridiques
La norme
NF P 98-300 limite les dos d’âne à
10 cm maximum, précisant qu’ils doivent être
« conçus pour ne pas générer de gêne excessive ».
De plus, la loi stipule que les ralentisseurs ne doivent pas être positionnés sur des axes routiers principaux, et/ou sur lesquels on peut compter 3000 passages quotidiens; pourtant, des milliers de ralentisseurs atteignant parfois 20 à 30 cm y sont placés de manière abusive, et en totale contradiction avec :
- Le Code de la santé publique (article L. 1311-1), qui impose aux collectivités de prévenir les risques sanitaires liés aux infrastructures.
- La Convention européenne des droits de l’homme (article 3), interdisant les traitements inhumains ou dégradants.
- La Loi française, dont le Décret n°94-447 du 27 mai 1994, relatif aux caractéristiques et aux conditions de réalisation des ralentisseurs de type dos d'âne ou de type trapézoïdal.
La jurisprudence administrative (ex. CAA de Nantes, 30/12/1999) rappelle que les communes sont tenues de garantir la sécurité physique et psychique des usagers.
Nous demandons donc urgemment :- Le retrait immédiat de tous les dos d’âne dépassant 10 cm de hauteur, et/ou placés sur les axes routiers principaux.
- L'arrêt de l'implémentation de nouveaux dos d'ânes, souvent illégaux et abusifs.
- Une indemnisation prioritaire des professionnels (ambulanciers, livreurs, chauffeurs routiers, taxis, chauffeurs VTC, etc.) ayant développé des pathologies liées à ces dispositifs.
- Des sanctions pénales contre les maires refusant d’agir (articles 221-6 et 223-1 du Code pénal).
Signez pour exiger le respect de notre santé physique et mentale !
Chaque ralentisseur peut potentiellement détruire une vie, tout en sapant notre droit collectif à des déplacements dignes.
Les usagers de la route ne devraient pas avoir à subir leurs déplacements quotidiens.
(NDLR : Il va sans dire que nous prônons le respect de la loi, du Code de la Route, ainsi que des limitations de vitesse en vigueur.)
Sources :
- Norme NF P 98-300
- Décret n°94-447 du 27 mai 1994
- Code de la santé publique (L.1311-1)
- Étude ANSES 2019
- Jurisprudence CAA Nantes 1999
Articles :
- Webzine Camping Cars : Les ralentisseurs disparaîtront-ils en 2025 en France ? Vers la fin des dos-d’âne - tout ce qu’il faut savoir
- France Bleue : Un cycliste meurt sur un dos d'âne à Saint-Pantaléon
Vidéos :
- France 3 Grand Est : Les ralentisseurs sont-ils bien légaux?
- RMC : Le coussin Berlinois dangereux?
- Voitures et Ingénierie : Se débarrasser des ralentisseurs illégaux qui nous pourrissent la vie
- Documentaires Auto Moto : les ralentisseurs ennemi public numéro 1
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