Commerce en Péril : Ensemble sauvons Le Petit Chalet aux Fleurs !

Un grand merci à la municipalité la Farlède, aux service municipaux ainsi qu’à la fleuriste “aux fleurs de mélodie” qui usent de tous les moyens possibles pour faire fermer "Le Petit Chalet aux Fleurs"

(Petite remise en contexte) :

Avant mon ouverture, je me suis rendu en personne à La Mairie de La Farlède pour me faire connaître et surtout pour connaître les formalités concernant mon commerce. J'ai été orienté vers la Police Municipale car apparemment mon activité étant déclarée, il n'y avait aucune formalité à faire.

Arrivé à La Police Municipale, je suis reçu par un policier municipal (assez logique) et je lui confie ma demande. Je souhaite vendre des fleurs sur un terrain privé (comme vous le savez peut-être, j'ai commencé avec ma petite table et une chaise).

Celui-ci me répond de manière claire et concise : "La municipalité de La Farlède refuse toute demande d'occupation de l'espace public, cependant si vous êtes sur un terrain privé la Mairie n'a strictement rien à dire".

Cette réponse me semblait assez claire, cependant j’ai eu près de 6 à 8 visites de la Police Municipale, me disant que je n'avais pas le droit d'exercer mon activité ici, que mon activité s'apparenterait à de la vente au déballage et que cela est interdit.

Je décide donc de me rapprocher de La Chambre de Commerce de Toulon, qui a décidé d'envoyer un mail à la Police Municipale leur expliquant que j'avais toutes les autorisations et que j'étais tout à fait dans mon bon droit. Par ailleurs elle a précisé qu'il n'y avait rien à voir avec de la vente aux déballages (celle-ci étant apparentée à une brocante, puces ...)

Malgré ce mail (lui aussi assez clair à priori), la Police est revenue, insistant sur le fait que je n'avais pas le droit de vendre ici et comme ça.

J'ai donc envisagé de mettre un Petit Chalet afin de "coller" plus à l'image qu'on me demandait.

Je me suis donc rendu à La Mairie de La Farlède, plus précisément au service urbanisme et j'ai été reçu par le responsable du service.

Après une longue discussion, expliquant qu'à cet endroit il n'était pas possible de mettre un chalet, je précise que ledit chalet sera mobile et donc sur roue. La discussion a tourné court et Le responsable m'a dit : "à partir du moment où le chalet est mobile, il n'y a aucune autorisation à demander, seule la Police Municipale peut s'y opposer."

Je suis donc allé de nouveau à la rencontre de la Police Municipale afin d'éclaircir la situation. On m'a donc précisé que oui si le chalet est mobile pas de problème, cependant l'emplacement est considéré à usage d'une entreprise de restauration il est donc impératif d'avoir un bail commercial en rapport avec mon activité.

J'ai donc discuté avec le propriétaire du Restaurant Le Factory et nous nous sommes mis d'accord pour réaliser un bail dérogatoire commercial.

J'ai évidemment transmis ledit bail au service concerné (Police Municipale) et je pensais en avoir fini avec tout ça.

La Police Municipale est revenue me rendre visite et à attester (Photo à l'appui) que mon chalet était bien mobile et que tout était en ordre.

Ouf, enfin ça y est c'est derrière moi ?

ET BIEN NON CE N'EST PAS DERRIÈRE MOI !! 

Aujourd'hui, le propriétaire du restaurant Le Factory, m'annonce que si je ne pars pas avant lundi il risque une fermeture administrative de son établissement...

Je me rapproche donc de la Mairie, qui soit disant n'est au courant de rien... Je décide d'appeler des contacts en Mairie et autres connaissances. Et j'apprends que l'emplacement de mon chalet ne laisserait pas de place suffisante à la libre circulation des véhicules devant pouvoir se croiser d'un sens comme d'un autre..

Là c'est le ras le bol, car vu que c'est un chalet mobile, il suffit de le déplacer si cela gêne et je commence à ressentir un forme "d'harcèlement", une pression constante pour me faire fermer.

Je décide donc d'aller expliquer tout cet acharnement à la Gendarmerie et je confie mon épuisement.

J'apprends alors qu'une infraction à été constatée par La Police Municipale et que je vais être convoqué pour m'expliquer sur mon établissement.

Là, il faut bien comprendre que je n'en peux plus !! J'ai tout fait pour être en légalité, j'ai pris les devants à chaque fois pour être sûr d'être en règle. Je bosse comme un acharné et vous pouvez me croire je ne gagne pas des milles et des cents...

Cerise sur le gâteau, j'apprends que "mon affaire" ne plaît pas du tout à La Fleuriste du secteur qui se confie à Monsieur Le Maire en lui disant que je lui enlève le pain de la bouche...

C'est fou tout cela pour ma petite personne...

Je suis choqué et bien-sûr tout cela à une quinzaine de jours de la St Valentin !!! 

J'ai tout fait pour éviter tous ces problèmes, je ne fais de mal à personne, je travaille chaque jour pour subvenir aux besoins de ma famille mais je vois que je ne suis pas le bienvenu dans ma propre commune de résidence (+ de 10 ans que je suis farledois).

Pourquoi ne pas être venu me voir s'il y a un problème avec mon chalet, ce n'est pas faute des nombreuses visites précédentes..?

Pourquoi un tel acharnement ??

Pourquoi ne pas me laisser travailler ?

Monsieur le maire, si mon établissement vous gêne tant, pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? 

Madame la fleuriste, pourquoi une telle rancœur à mon égard ?

Messieurs-dames les agents municipaux, pourquoi ne pas être venu me le dire ou m'avoir contacté ?

Bref, c'est le ras le bol !!

Un grand merci sincère aux propriétaires du restaurant le factory, qui m'ont accordé leur confiance et qui m'ont laissé ma chance.

Un grand merci sincère aux personnes qui me soutiennent et qui se reconnaîtront.

Un grand toujours sincère à vous tous citoyens de la Farlède qui un jour vous êtes arrêtés à mon chalet.

Le petit chalet aux fleurs sera donc ouvert pour la dernière fois ce weekend, samedi et dimanche aux horaires habituels. 

P.S : Désolé pour le grand discours

Joris Blanchot