Depuis plusieurs mois, un groupe de salariés mène des actions au sein de l'entreprise pour éviter des licenciements contraints et des départs forcés dans le cadre du PSE. Leurs revendications portent surtout sur les licenciements au sein des équipes ukrainienne, arabe et perse. En effet, le PSE va provoquer des départs forcés et non-désirés dans ces équipes, ainsi que dans d'autres équipes linguistiques et techniques. Nos élus et nos syndicats continuent à travailler chaque jour sur ces dossiers pour limiter les pertes et obtenir un maximum d'avantages pour ces personnes. Le soutien de tous dans cette démarche n'est plus à démontrer.
Cependant, il est important de rappeler que pour beaucoup de salariés ce PSE représente une opportunité unique de quitter Euronews volontairement dans des conditions correctes et viables. Création d'entreprise, formation en reconversion, départ à la retraite, retour dans le pays d'origine, nouvel emploi... chacune de ces personnes a un projet individuel bien précis, chacune s'est battue pour trouver le courage de tout quitter, monter des dossiers, trouver des financements, passer des entretiens... parce que partir est loin d'être un choix évident et que la destination est loin de ressembler à des vacances.
Si cette demande d'annulation du PSE est envoyée au Tribunal Administratif, les conséquences pour les salariés en attente de départ seraient dramatiques.
Le premier danger serait la suspension de l'agenda social du PSE pendant la procédure. Ce qui veut dire qu'aucune personne ne pourra quitter l'entreprise aux dates prévues avec les avantages négociés. Donc pas de CSP (contrat de sécurisation professionnelle), pas d'indemnités chômage, pas d'indemnités de départ, pas de prise en charge du coût de formation, pas d'aide à la création d'entreprise...
Le deuxième danger serait que si le PSE est annulé, un deuxième PSE peut être immédiatement présenté par la direction de façon unilatérale, sans négocier avec les syndicats. Ce 2ème PSE pourrait bien ressembler au fameux "plan B" évoqué de longue date par notre direction, soit une vague de licenciements plus massive qui concernerait toute l'entreprise.
Ceci est donc une pétition pour faire entendre d'autres voix, celles de ceux et celles qui veulent partir, celles de ceux et celles qui veulent rester et qui croient en Next, celles de tous ceux qui veulent faire de ce PSE un mal pour un bien.
Alors si vous ne vous reconnaissez pas dans ce mouvement anti-PSE, signez cette pétition.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.