Nous sommes en 2015, la crise ne frappe plus à notre porte mais elle est là, présente à nos côtés. Elle n'est pas devant nous mais sur nous et nous la portons comme un fardeau.
Vous, Syndicats, Fonctionnaires, salariés de grands groupes, hier encore vous vous battiez pour avoir des droits et vous les avez eu. Félicitations.
Les temps ont changé, le monde bouge et aujourd'hui vous êtes les privilégiés de ce pays. Je pèse mes mots les privilégiés de notre pays. La liste est longue et n'est pas exhaustive mais nous pouvons citer dans un ordre aléatoire :
- Les 35 h (un chauffeur de taxi les fini le jeudi)
- Les tickets restaurants (que le petit patron ne peut offrir à ses employés et si, à cause de vos grèves son personnel ne vient pas travailler, il ne tardera pas à mettre la clef sous la porte)
- Les primes (certaines en vigueur datent de Napoléon)
- Les 13 et 14 éme mois
- Les mutuelles
- Les comités d'entreprise (quel salarié du garage du coin ne rêverait pas un jour d'emmener ses enfants dans un parc d'attraction ou en vacances pour quelques menus fretins d’euros, ou de se faire rembourser la moitié. de ses dépenses de vacances...)
Je m'insurge contre vous les syndicats qui aujourd'hui dirigez la France et piétinez tout ce qui entrave à votre avancée et votre confort.
Même les présidents capitulent et plient devant votre puissance, mais non contents de votre sort, vous essayez de nous faire croire que vous défendez les bas salaires, défendez l'opprimé et essayez de faire passer les patrons pour des privilégiés.
Un bateau sans voiles ne peut avancer et sans gouvernail ne peut manœuvrer.
Mesdames Messieurs les ministres, les dirigeants de ce pays, montrez-vous, le sujet n'est plus tabou. La France repartira du bas vers le haut et non l'inverse.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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