Aidez d’autres auteurs à atteindre la victoire grâce à un accompagnement personnalisé Je soutiens MesOpinions
Auteur :
Auteur(s) :
Confédération Générale du Logement29 rue des Cascades 75020 Paris01.40.54.60.80
Suivre cet auteur
Recevez l'actualité de cet auteur
Auteur suivi
Ne plus recevoir l'actualité de cet auteur
Destinataire(s) :
Monsieur Benoist Apparu, Secrétaire d'Etat au Logement
Victoire
La pétition
Mise à jour
Pour lutter contre "l'emballement" des prix des loyers sans attendre une nouvelle loi qui exigera de longues négociations, le gouvernement entend bloquer par décret dès la rentrée prochaine les tarifs à la relocation. "Il s'agit d'une disposition d'urgence pour répondre à la crise du logement qui pèse sur les ménages, annonce la ministre du logement, Cécile Duflot, dans Libération, lundi 4 juin. François Hollande avait promis l'encadrement des loyers et c'est dans cet objectif que s'inscrit ce projet de décret."
Le décret, après une présentation fin juin au Conseil d'Etat, serait publié mi-juillet pour entrer en vigueur à la rentrée. Il ne gèlera pas les loyers. En revanche, les propriétaires ne pourront plus profiter d'un changement de locataire pour les augmenter à leur guise et le nouvel entrant sera soumis au même tarif que le sortant. Son loyer continuera ensuite d'évoluer selon l'indice de référence publié par l'Insee et adossé à l'inflation.
Ce décret doit "permettre que, dans les agglomérations et les zones où les loyers ont atteint des niveaux insupportables, l'accès à la location redevienne possible", explique Cécile Duflot. La ministre reproche au marché locatif français de s'être "embolisé, avec une logique de spéculation et un emballement des prix des loyers". "A l'inverse d'autres pays européens où les loyers sont régulés, on est en France dans une situation intenable, où il est devenu impossible de se loger pour les jeunes et pour beaucoup de ménages, qui doivent fuir Paris et les grandes agglomérations", dénonce-t-elle.
UNE HAUSSE MOYENNE DE 6 % À LA RELOCATION
Selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne, les loyers ont progressé de 2,4 % en région parisienne en 2011, un niveau supérieur à la valeur moyenne de l'IRL (+1,7 %) en raison notamment d'une hausse moyenne de 6 % "à la relocation". A Paris, les locations se sont conclues l'an dernier à un loyer moyen de 23,4 euros par mètre carré, soit une progression de 3,5 % en un an. Le blocage des loyers par décret est une revendication de la Confédération nationale du logement, la plus importante association de locataires de l'Hexagone, et de la Confédération générale du logement, à l'origine d'une pétition en ligne signée par plus de 20 000 personnes.
En janvier, François Hollande avait annoncé vouloir "encadrer par la loi" les loyers "dès la première location ou à la relocation" dans les zones où "les prix sont excessifs", autrement dit l'essentiel de l'Ile-de-France, une partie de Provence-Alpes-Côte d'Azur et la côte basque. Il avait ensuite précisé fin avril que ces montants ne devraient "pas dépasser la moyenne des loyers pratiqués dans le quartier pour un logement similaire", avertissant que "dans les zones où les loyers sont manifestement surévalués, ils devront même baisser au moment de la relocation".
Cécile Duflot devrait exploiter une possibilité ouverte par l'article 18 de la loi du 6 juillet 1989 sur les "rapports locatifs". Tombé dans l'oubli, il permet de fixer par décret "le montant maximum des loyers des logements vacants" dans les zones où l'évolution des loyers s'avère "anormale". L'interprétation extensive de cet article par le cabinet de la ministre pourrait toutefois prêter à des contestations que le Conseil d'Etat serait amené à trancher, selon Libération. Le décret anticipera une révision en profondeur de la loi de 1989 dans le cadre d'une grande loi sur le logement, qui ne sera pas prête avant 2013. D'ici là, Cécile Duflot entend collecter "des données très précises" sur les loyers en France et engager une concertation "avec tous les acteurs" du secteur, publics et privés, associations de propriétaires ou de locataires.
Le niveau atteint par l’ensemble des loyers en France est devenu insupportable à de nombreux locataires. Avec les charges locatives et les dépenses liées au logement, la part moyenne des ressources des ménages consacrée au logement est passée de 13% en 1980 à 25,7% aujourd’hui.
Cette situation insupportable nécessite une réaction forte des pouvoirs publics pour arrêter une logique qui repose sur la transformation du logement en un produit financier dont on recherche la rentabilité maximale.
Il faut repenser la politique du logement, l’asseoir sur des bases solides, humaines et justes et mettre fin au désengagement de l’Etat. En attendant la mise en place d’une nouvelle politique du logement, les soussignés demandent au Ministre du logement la sortie immédiate d’un décret de blocage de tous les loyers (publics et privé) d’une durée minimale d’un an.
Victoire de la pétition
21.122 signatures
Aidez d’autres auteurs à atteindre la victoire grâce à un accompagnement personnalisé Je soutiens MesOpinions
Mon loyer est déja beaucoup trop élevé, mais j'étais bien obligée de le prendre : il faut se loger. Alors maintenant bloquer les loyers, c'est trés bien, mais faire redescendre les loyers antérieurs à un niveau raisonnable, ce serait aussi trés bien.
40
Pierre - Le 15/05/2012 à 00:45:04
Il ne faut pas les bloquer mais les diminuer de 50%. C'est ça le courage politique et la justice.
30
Le 02/02/2012 à 15:23:44
Le prix des loyer est honteux. Comment les jeunes couples pourraient ils se loger à ces prix là,et ainsi soulager leur parents de leur présence forcé au domicile de ces derniers. Chacun doit avoir le droit de vivre sa vie en toute indépendance. Je précise que je ne suis pas concerné, mais je trouve cela très injuste. Courage à tous.