Malgré plusieurs réunions et ateliers, les dés étaient déjà jetés, car la volonté de la Mairie de détruire la passerelle piétonne au niveau de l‘intersection de la rue Guignegault avec la D 2020 était exprimée par les élus de la commune comme le seul choix possible.
Toutes les autres alternatives durant les ateliers ont été balayées.
Une enquête publique n'est pas prévue et pourtant précédemment pour l'aménagement et la requalification de la portion de D 2020 entre Candolle et la rue Claude Lewy, une enquête publique avait eu lieu. Il est pour le moins curieux que rien ne soit fait pour cet aménagement plus en amont puisque le montant des travaux s'établirait à 5 millions d’euros.
Actuellement, le pont Joffre a une circulation fluide le matin dans le sens nord-sud. Dès lors, le flux de circulation serait complètement congestionné aux heures de pointe.
Encore une fois, le seul choix envisagé par la ville est de créer deux carrefours à feux distants de 35 mètres en lieu et place de cette passerelle piétonne. Alors qu’une étude, commandée par la ville d’Orléans datant de 2010 et réalisée par le cabinet Dynalogic, précisait que l’implantation de deux carrefours à feux en remplacement de la passerelle, provoquerait un bouchon de 800 mètres dans le sens nord-sud et d’un kilomètre dans l’autre sens aux heures de pointe. Il faut rappeler au passage que 45000 véhicules par jour empruntent cette partie d’axe routier. Cet axe vital qui relie deux pôles économiques très importants, l’un au nord et l’autre au sud, lui-même traversant le couloir Ligérien est l’un des plus fréquenté de l’agglomération orléanaise. De plus, un seul hôpital installé au sud d’Orléans est utilisé journellement par de nombreux véhicules de secours.
Occulter ces réalités est grave, notamment du fait que les ambulances et véhicules de pompiers vont se retrouver retardés, voire bloqués encore une fois dans les bouchons, compromettant peut-être la vie des secourus par des retards à parvenir à l’hôpital. La traversée des piétons au niveau de la chaussée, notamment les enfants qui se rendront à l’école ne serait pas sécurisante, car le trafic est très élevé aux heures de travail. Un feu tricolore peut-être « grillé » par une personne non attentive, par exemple, lors de l'utilisation du téléphone portable en conduisant, ou bien encore des panneaux publicitaires positionnés à proximité immédiate et qui détourne l'attention des conducteurs.
Ce n’est pas en "encarafant" les flux de circulations que l’on va apaiser les automobilistes qui perdront chaque jour de nombreuses minutes pour se rendre à leur travail ou pour rentrer à leur domicile après une journée épuisante. De plus, l’arrêt des véhicules et leur redémarrage provoquent un gaspillage de carburant, une élévation des polluants atmosphériques tels que le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre ainsi que des gaz à effet de serre (GES).
Oui, on peut concilier le partage des différents modes de transports : cycles, piétons, autos, etc., et ne pas congestionner volontairement et de façon chronique les flux de circulation sur cet axe routier très important pour l'agglomération orléanaise. De nombreuses villes ont fait le choix de supprimer drastiquement les feux tricolores, voire de tous les faire disparaître.
Oui à la création de piste cyclable et passage piétonnier sécurisé, non au blocage de l'entrée sud d'Orléans par des feux supplémentaires.
Nous demandons la modernisation de la passerelle piétonne avec notamment un accès par ascenseur, ou un tapis roulant en pente douce et également une liaison transversale est-ouest par le percement d'un passage souterrain destiné aux automobilistes.
Disons non au blocage de l'entrée sud d'Orléans.
PS : La mairie d'Orléans prévoit de détruire la passerelle piétonne entre juillet et août 2018.
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