Le droit de grève n'est pas un pouvoir, mais une responsabilité !
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Auteur(s) :
Julien Leheurteur
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Destinataire(s) :
M. Frédéric Cuvillier, Ministre des transports
La pétition
Les usagers sont de plus en plus en colère face à des syndicats qui ne font que défendre leurs propres intérêts avant ceux de ceux qu'ils représentent et en toute irresponsabilité.
Aujourd'hui, les grèves sont déclenchées avec un sentiment de colère et non à des fins de protestation et de dialogue, ce qui est totalement à l'encontre des fondements du droit de grève en France.
Dans les médias nous voyons de plus en plus souvent des motifs de grève tous plus absurdes les uns que les autres.
Du 10 au 24 Juin dernier, l'île de France s’est retrouvée paralysée par une grève des syndicats des transports de la SNCF. Les grévistes protestaient contre une fusion de la SNF et de la RFF, décidée par la direction de la SNCF après avoir tiré des leçons de la tragédie de Brétigny sur Orges en juillet 2013 et faire face à l’ouverture à la concurrence qui doit intervenir dans les prochaines années.
Des centaines de milliers de travailleurs et d'étudiants qui, pour un grand nombre, devaient passer des examens préparés depuis des années, n'ont pas pu se rendre sur leur lieu de travail et ont subi les lourdes conséquence de cette grève.
Sachant que la RFF a été créée en 1997 et donc détachée de la SNCF, à cette même période les syndicats avaient protesté contre ce démantèlement. Aujourd'hui ils font grève contre le rétablissement de cette situation, ce qui est totalement incompréhensible.
Le 24 Septembre dernier, une grève est entamée en soutien à deux employés mis à pied, après avoir été filmés en train de consommer de l'alcool sur leur lieu de travail qui se situe dans un endroit critique, dont dépend la sécurité de milliers d’usagers. La grève avait pour but un mouvement de contestation contre une direction qui n’a fait qu’exercer ses responsabilités et prendre les mesures nécessaires envers ces 2 agents qui ont manqué à leur devoir et qui ont enfreint le code du travail, dont est stipulé dans tout contrat qu’il est interdit de consommer de l’alcool sur son lieu de travail.
Le 27-28 Octobre 2014 un mouvement de grève similaire est de nouveau déclenché pour exprimer la colère de ces syndicats face à la direction qui fait passer ces deux agents SNCF en conseil de discipline en raison de leur actes précédemment cités.
Il est révoltant que des syndicats usent abusivement d'un droit historique et très précieux, à des fins de colère et de contestation. Sur la plupart des pages officielles de ces syndicats sur les réseaux sociaux, on peut voir que leur dialogues ne sont constitués que des mots "attaque", "lutte", "guerre".
Il faut encadrer ce droit de grève, ce pouvoir qui est actuellement librement laissé à des personnes qui ne défendent que leurs intérêts, sans se soucier des répercussions que peuvent avoir ces mouvements.
La plupart des agents en gare qui sont là pour assister et conseiller les usagers lors de ces mouvements sont tous unanimes sur le fait qu'ils ne cautionnent pas ces mouvements et qu'ils les jugent irresponsables. Ces agents sont pris pour cibles et de ce fait, l'image globale que les usagers ont des agents de la SNCF et RATP est ternie à cause de ces syndicats et grévistes.
Il est primordial que le gouvernement prenne ses responsabilités et mette en place des mesures afin d'arrêter ces prises d'otages et cette utilisation abusive du droit de grève français.
Nous usagers, Nous n'avons pas ce pouvoir, Nous travaillons dans le secteur privé pour la plupart. Un secteur privé qui ne jouit d’aucun droit de ce type. Un secteur dans lequel toute action sociale ou mouvement est interprété comme un simple abandon de poste, et dont découle un licenciement, alors que nous souhaitons simplement nous rendre sur notre lieu de travail afin de gagner notre vie et faire vivre notre famille.
"Nous" ne pouvons faire de grève.
"Nous" ne pouvons engager de mouvement ou de manifestation.
"Nous" n'avons aucune autre voix pour faire entendre notre mécontentement.
Le gouvernement à la tâche de représenter le peuple,
IL DOIT REPRÉSENTER LE PEUPLE SUR CE SUJET !
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