Pétition
30
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Auteur :
Auteur(s) :
michel.sobeaut@free.fr
Destinataire(s) :
Mr Besnoit Apparu, Ministre du logement
Non Monsieur le Ministre, nous ne sommes pas d'accord de quitter notre logement sous prétexte que nos revenus ont atteints un seuil vivable, ce dont nous nous félicitons.
Un volet de la loi, qu'a fait voter Mme Boutin, prévoit qu'un foyer ayant dépassé deux années de suite le double du plafond d'attribution d'un logement social doit quitter les lieux dans les 3 ans.
1- Ceci est en complète opposition avec le principe de mixité social prôné par tous. Puisque vous n'arrivez pas à imposer l'implantation de foyers modestes au sein des quartier riches, laissez donc les quartiers modestes devenir plus riches !
2- Cette loi a été voté dans la précipitation et aucun dispositif de mise en oeuvre humaine n'a été réfléchi. Vous habitez là et coulez des jours paisibles avec votre entourage depuis plusieurs décennies, en payant généralement le plafond du surloyer, et un jour de malheur, faisant fi des multiples propositions d’acquisition de votre logement que vous avez pu faire, on vous assène un coup de poignard dans le dos : Un recommandé avec AR de la société en charge de la gestion, anonyme et non signé, vous indique que vous devez dégager rapidement du petit nid douillet que vous avez pris plaisir à améliorer durant 30 ans.
Plutôt que d’expulser comme des parias les foyers devenus plus solvables et déchirer l’équilibre social créé en plusieurs décennies, il serait préférable de profiter de cette nouvelle manne financière pour bâtir de nouveaux programmes.
3- Des effets pervers à ce volet de la loi MOLLE sont à redouter comme dissimulation de revenus ou déchirements de foyers puisqu'il suffit de divorcer pour rentrer à nouveau dans les critères d'attribution !
Monsieur le Ministre, nous demandons qu'un amendement à cette loi soit rapidement adopté afin que soit prévu la possibilité, pour les foyers concernés, d'acheter dans des conditions cadrées les logements qu'ils occupent.
Faites le calcul Monsieur le Ministre, nous vous offrons la la possibilité de faire rentrer plusieurs milliards d'euros dans les caisses de l'état qui pourront permettre la construction d'autres logements destinés à de plus malheureux que nous.
Etant certains que vous ne resterez pas insensible à notre désarroi et que vous agirez rapidement, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de nos sentiments distingués.