Le 3 juin dernier, la Colonelle Karine LEJEUNE, commandant le groupement de gendarmerie de l’Essonne, annonçait la fermeture définitive de la caserne d’Angerville d’ici sept ans, au profit d’une nouvelle unité territoriale basée sur la commune du Mérévillois.
Un projet motivé par des arguments inentendables et illégitimes !
Rappelons tout d’abord que la commune, qui a vécu une transformation fondamentale avec une croissance démographique de 1 000 nouveaux habitants en 10 ans, concentre presque la moitié des interventions annuelles de la communauté de brigade locale qui intervient sur 22 communes et que sa situation en bordure de l’axe majeur de la nationale 20, entre Pussay et le Mérévillois en font un point stratégique nécessaire et incontournable.
Pour l’Etat :
La commune d’Angerville manquerait d’attractivité pour les futurs gendarmes !
Le projet de positionnement de la future caserne (à proximité relative de la voie ferrée) ne répondrait pas aux exigences qualitatives de la gendarmerie, par crainte, sans fondement, de conditions sonores « INVIVABLES ». De plus, sa localisation dans le secteur le plus opérationnel nuirait à la tranquillité des foyers des gendarmes, (requête qui primerait donc sur la nécessite du maintien de l’ordre public !), alors qu’aucune agression, intimidation ou violence envers les familles n’a jamais été enregistrée.
A ces aberrations, le groupement de gendarmerie du département se décharge et sous-entend que effectifs de la police municipale pourront faire le lien (et sous-entendu le travail des gendarmes) en assurant l’accueil du public et la prise des informations !
Un sacrifice inacceptable pour la ville
Ces dernières années, comme le rappelle le communiqué diffusé aux habitants en juin dernier et la motion «contre la fermeture de la brigade de gendarmerie d’Angerville» adoptée lors du conseil municipal du 10 septembre 2019, visant à marquer le début des actions mises en œuvres pour faire entendre l’insatisfaction et la colère des élus, la ville a décuplé les moyens mis à disposition en matière de tranquillité et sécurité publique, (qui profitent grandement à la brigade de gendarmerie d’Angerville) avec :
• la création d’une police municipale constitué de deux gardiens brigadiers et un agent de surveillance de la voie publique qui travaillent en étroite collaboration avec les services de gendarmerie via une convention de coordination
• le développement du système de vidéoprotection de 32 caméras, couplé à un système de déports pour relecture en gendarmerie, constituant un appui supplémentaire auquel ont les militaires ont fréquemment recours
• la mise en place d’un service jeunesse et l’ouverture de l’espace Simone Veil, comme outils de médiation et d’accompagnement
Autant d’actions (rendues en partie possibles grâce au financement des impôts par les angervillois), engageantes et coûteuses pour la collectivité mais dont les résultats ne sont plus à prouver si l’on considère les indicateurs de sécurité et de délinquance.
La présence et l’instauration de ces mesures ne peuvent en aucun cas justifier la fermeture de la brigade où son déplacement comme cela a pu etre insinué. Elles ont été mises en place dans un but complémentaire et en aucun cas substitutif aux actions entreprises par la brigade de gendarmerie.
Face au sacrifice et au sentiment d’abandon que représente la fermeture définitive de la brigade de gendarmerie d’Angerville la Municipalité s’insurge et :
• Exige le maintien des locaux et de la présence de la gendarmerie sur Angerville et Le Mérévillois
• S’oppose à la fermeture de la brigade de gendarmerie d’Angerville
• Souhaite qu’une concertation soit organisée avec le Ministère de l’intérieur ou ses représentants pour examiner d’autres possibilités
S’il ne s’agit que d’un projet, il est urgent de témoigner notre mécontentement face la menace de perdre ce service public qui existe à Angerville depuis le 18ème siècle !
Ce projet en contrariété avec les besoins des concitoyens constitue un recul inacceptable et incohérent avec l’évolution de la ville !
Mobilisons-nous, signons la pétition !
A L’HEURE OU L’ETAT DOIT AU CONTRAIRE SE MONTRER ENCORE PLUS PRÉSENT PARTOUT EN FRANCE EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ
La fermeture de la brigade de gendarmerie d’Angerville est un message DÉSASTREUX
C’est un abandon et le recul INTOLÉRABLE de l’accès au service public
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.