HALTE A LA PROLIFÉRATION INCONTRÔLÉE DES SQUATS A DUMBEA !
Pour reprendre une expression émanant d'un meneur indépendantiste raciste notoire, "le seuil de tolérance" des squats "est déjà atteint" à Dumbéa.
En effet, si l'existence de ces habitats précaires à Dumbéa ne date pas d'hier, elle a surtout bénéficié jusqu'à présent de l'insouciance, voire de la bienveillance (pour rester polis) des diverses autorités compétentes, à savoir la Mairie et, surtout, la Province Sud, qui les ont laissés s'installer sans aucun contrôle, et ce, malgré les avertissements et plaintes des riverains, inquiets à juste titre pour leur sécurité. La précédente mandature, notamment, menée par l'actuel sénateur Georges Naturel, n'a fait qu'encourager la multiplication des logements sociaux, lesquels ne font visiblement l'objet d'aucun suivi qu'il soit sanitaire ou financier, de la part des différents bailleurs (SIC, FSH et SEM AGGLO).
Or, si personne n'ose le crier sur les toits, chacun sait parfaitement que ceux qu'on qualifie pudiquement d'émeutiers sont pour la plupart issus de ces mêmes logements sociaux et des squats. Il en est de même pour les adorateurs du feu qui sévissent en toute impunité depuis le 13 mai, profitant de la sécheresse et du vent persistant pour incendier les brousses en mettant en danger les habitations.
A ce jour, si le Maire actuel assure, d'une part, contrôler les quelques rares terrains municipaux et, d'autre part, relancer régulièrement les propriétaires de terrains privés laissés en friche, il semblerait que la Province Sud reste sourde à toutes les suppliques qui lui sont adressées concernant les terres et autres zones maritimes relevant de sa responsabilité ! La gestion des squats et des logements sociaux n'est manifestement pas une priorité pour elle, alors que les "écobuages mal maîtrisés" et impunis n'ont jamais cessé depuis le 13 mai. Pas un jour ne passe sans incendie criminel. Jusqu'à quand va-t-on laisser faire sans réagir ?
Et pourtant, les termes de la loi sont très clairs :
"Les constructions et installations diverses sur le domaine public sans autorisation officielle sont interdites et sont susceptibles d'être démontées."
Article 322-4-1 du Code Pénal :
"Le fait de s'installer en réunion, en vue d'y établir une habitation, même temporaire, sur un terrain appartenant soit à une commune soit à tout autre propriétaire autre qu'une commune, sans être en mesure de justifier de son autorisation ou de celle du titulaire du droit d'usage du terrain, est puni de six mois d'emprisonnement et de 450.000 FCFP d'amende."
"Lorsque l'installation s'est faite au moyen de véhicules automobiles, il peut être procédé à leur saisie en vue de leur confiscation par la juridiction pénale."
Alors, la Province, allez-vous persister dans l'inaction ? Allez-vous vous rendre complice de l'instauration progressive de zones de non-droit, sur le modèle de Saint-Louis ? Les Dumbéens en ont marre des "c'est pas nous, mais la Mairie" et "c'est pas nous, mais la Province" et "c'est pas nous, mais l'état", et vous somment de reprendre les rênes et de réagir avant qu'il soit trop tard !
Dumbéens, exprimez-vous haut et fort, signez cette pétition et diffusez-là autour de vous pour que cesse cette inertie des pouvoirs publics en général et de la Province Sud en particulier !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.