Année après année, les impôts locaux (taxe d'habitation + taxes foncières) connaissent une folle envolée, nullement compensée par une baisse, bien au contraire, des impôts d’État, alors même que ce dernier a constitutionnellement le devoir de compenser par des dotations aux collectivités locales les obligations qui lui incombaient et dont il s'est déchargé sur elles.
En effet l'article 72-2, alinéa 4 de la Constitution du 4 Octobre 1958 dispose :
"Tout transfert de compétences entre l'État et les collectivités territoriales s'accompagne
de l'attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice.
Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d'augmenter
les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi."
Cette envolée est devenue purement et simplement une strangulation et elle est devenue spoliatrice, obligeant nombre de citoyens à quitter ou vendre leur lieu de vie, étant ainsi déplacés ou expropriés de force sans juste et préalable indemnisation, à restreindre leur niveau de vie de façon scandaleuse, à sacrifier leurs dernières économies pour alimenter des puits sans fond, à recourir, hélas parfois, à des gestes désespérés vis-à-vis d'eux-mêmes, victimes d'une provocation au suicide par impossibilité de vivre dignement.
Le seuil du supportable et de l'admissible a été atteint.
Nous sommes, en effet, depuis trop longtemps maintenant, sous le joug d'une dictature fiscale contre laquelle la seule solution est désormais la révolte.
Se rebeller contre l'oppression est non seulement un droit, mais aussi un devoir.
Rappelons que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 dispose en son article 2 :" Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression"
Or force est de constater qu'en France la liberté, notamment d'expression, est de plus en plus menacée. Le droit de propriété, notamment par une taxation abusive, est démantelé. Le droit à la sûreté, dans tous les domaines, part en vrille, ce qui justifie indubitablement que le citoyen entre dans une phase de résistance légale et légitime.
Et en son article 35, la Constitution dispose :"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs".
Or, comment ne pas constater que le gouvernement viole effectivement les droits les plus élémentaires du peuple lorsque sa politique frontale d'obstination provoque un matraquage fiscal, d'ailleurs récemment reconnu comme tel par le Premier Ministre, près de six millions de chômeurs, toutes classes confondues, une dette publique de 2100 milliards d'euros, proche de 100 % du PIB, non respectueuse des traités, une dette immergée (hors bilan) supplémentaire de 3200 milliards d'euros, une dette sociale de 180 milliards d'euros, le tout représentant un endettement de 84307 euros par Français, rendant ainsi leur vie dégradée, leur avenir et celui de leurs enfants incertain et angoissant.
Assurément, le devoir de résistance et de révolte est obligatoire.
Françaises, Français rebellons nous !
Renaud Maugey.
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