Suite à un sondage de la rubrique politique sur le site MesOpinions.com, une forte majorité d’internautes, près de 70%, s’est prononcée favorablement pour la mise en place d’une législation qui définirait un revenu maximum par citoyen français.
En France, dans les années 1970, les plus hauts revenus étaient ceux des capitaines d’industries, ils pouvaient atteindre 35 fois le SMIC ; aujourd’hui, le revenu moyen des patrons du cac 40 est supérieur à 1300 fois le salaire de base.
En parallèle, depuis le début des années 2000, la pauvreté a augmenté. Selon une étude de l’INSEE, 8,5 millions de personnes vivaient en 2012, en dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 987 euros par mois.
L’ascenseur social qui existait encore il y a une quarantaine d’années ne fonctionne plus.
Un enfant d’ouvrier ou d’employé n’a aujourd’hui quasiment aucune chance d’avoir une vie meilleure que celle de ses parents, même si ses capacités et son mérite le lui permettent, car les études supérieures sont devenues financièrement inabordables pour ses familles. Les critères de réussite sont désormais déterminés par l’origine sociale.
Il faut bien se rendre à l’évidence que « l’autorégulation libérale » tant vantée depuis trois décennies ne fonctionne pas.
Ces disproportions entre les revenus les plus hauts et les revenus les plus faibles, alimentent le sentiment d’injustice et d’impuissance à maîtriser son destin, elles créent des frustrations et des tensions néfastes entre les citoyens, et beaucoup d’entre-nous ne se sentent plus concernés par la vie publique. L’augmentation du taux d’abstention le prouve à chaque élection, et l’extrême droite progresse inéluctablement.
Alors pour restaurer une cohésion sociale aujourd’hui dégradée, pour que les citoyens puissent honorer à nouveau l’emblème le plus souillé de notre devise républicaine: la fraternité, l’état républicain doit retrouver pleinement son rôle de redistributeur qu’il a progressivement perdu au bénéfice d’intérêts privés.
Nos élus du gouvernement et du parlement doivent sans tarder ouvrir ce débat. La société française, comme elle l’a fait pour le salaire minimum en 1950 avec le SMIG, et en 1970 avec SMIC, doit définir démocratiquement, ce qui doit être acceptable en terme de revenu, elle doit instaurer le revenu maximum.
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