Laissez-nous être payés à la tâche pour les cocos de Paimpol

Souvent considéré comme un travail d'appoint, la saison du coco de Paimpol voit près de 2 000 ramasseurs venir travailler dans les champs d’août à septembre.

En majorité des femmes, des jeunes et des retraités qui y voit un complément de salaire et apprécient la liberté des horaires. Il y a les saisonniers professionnels, souvent des étrangers capables de faire 200 a 300 kgs par jour sans compter leurs heures.

Des travailleurs qui ne viendrons plus dans un contexte ou pour 130 kgs ils auront le SMIC mais devront s'en contenter. En effet avec 70% du chiffre d'affaire consacré a la main d'oeuvre, peu de producteurs pourront payer des heures supplémentaires.

Alors que de tradition le coco de paimpol a toujours été rémunéré au rendement, comment s'y retrouvé entre un plumeur qui fait 50 kg dans sa journée et un autre qui en effeuille le double ou plus. Ce travail saisonnier permet a beaucoup de familles de mettre à jour les reliquats de factures, rentrer le bois pour l'hiver, améliorer le noël des enfants.
 
Beaucoup de producteurs parlent de ne pas semer cette année. Si cela se produit, aucun revenu d'appoint cette année, une catastrophe pour 2 000 personnes.

Une réelle menace sur l'avenir du Cd'appellation d'origine protégée alors que ce mode de rémunération convient à tout le monde, saisonniers et producteurs.