Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Thomas MOUYON
Destinataire(s) :
Mr le Maire
Une nouvelle crèche a ouvert ses portes à Vaulx-en-Velin village en septembre 2010 : L’Arc-en-Ciel.
Nos enfants y sont accueillis et nous en sommes très satisfaits.
Toutefois, certaines familles sont confrontées à un problème de taille depuis fin 2010.
Nous apprenons que nos enfants âgés de plus de 3 ans ne pourront plus bénéficier des mêmes horaires de garde que celles convenues à la signature de notre contrat avec la structure. Ces enfants qui ne sont pas encore scolarisables, sont alors laissés pour compte.
Nous attirons votre attention sur le fait qu’il est d’usage dans la majorité des crèches lyonnaises de ne pas changer de mode de garde en cours d’année scolaire. C’est la raison pour laquelle la plupart de ces crèches mènent une politique claire dès le début de l’année :
- Soit elles refusent en septembre les enfants qui atteindront cet âge dans l’année scolaire en cours.
- Soit elles accueillent les enfants jusqu’au début de leur scolarité (c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’année en cours).
A l’Arc-en-ciel, même si le règlement intérieur le précise, il ne nous a jamais été dit clairement que nos enfants ne seraient plus accueillis après leur date d’anniversaire. En conséquence, les familles se sont légitimement appuyées sur l’usage et le contrat signé en début d’année pour s’assurer que leurs enfants seraient gardés pendant leurs heures de travail.
Pourtant, plusieurs familles se trouvent aujourd’hui obligées de changer le mode de garde de leurs enfants dans les mois à venir, ce qui perturbera à n’en pas douter le bien-être et la stabilité de nos jeunes.
D’autres devront renoncer (au moins partiellement) à leur emploi pour assurer les quelques mois de garde qui précèderont la scolarisation de leurs enfants.
Nous réclamons le droit, pour les familles de maintenir les heures de garde convenues en début d’année dans les termes prévus aux contrats.
Une crèche n’est pas un luxe, c’est un des facteurs de qualité de vie à Vaulx-en-velin ainsi qu’un service public de qualité. Cette mesure va donc à l’encontre des attentes des Vaudais et peut créer une grave atteinte au quotidien de nos familles.
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