Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
espacefrancoalgerien@gmail.com
Destinataire(s) :
Mr Abdelaziz BOUTEFLIKA
Monsieur le Président,
En une semaine, plusieurs algériens ont pris la terrible décision de s’immoler. Ils ont fait le choix de se donner la mort plutôt que de continuer à vivre la misère, la douleur, le malheur et l’impuissance dans une Algérie riche et indépendante. Maltraités dans leur propre pays, lésés de leurs droits, blessés à mort dans leur fierté et leur dignité, ils ont utilisé l’ultime moyen d’expression : l’atteinte à leur propre personne.
Ces drames sont inacceptables. L’Algérie n’en peut plus d’autant de sang et de larmes. Quel est donc le prix à payer pour pouvoir vivre en paix dans notre pays.
Le monde est en pleine mutation économique, sociale et culturelle. L’évolution permanente des nouvelles technologies, la mobilité internationale du citoyen influent de manière significative sur la construction des sociétés du 21ème siècle.
L’Algérie, les Algériennes et les Algériens ne peuvent pas rester à l’écart de ce devenir car notre Nation n’a pas vocation à rester sur le bord de la route.
Nous sommes tous, les héritiers de Femmes et d’Hommes qui ont sacrifié leur vie et leur jeunesse pour inscrire notre pays parmi les grands. Nous avons hérité de leur fierté d’être Algérien, de leur dignité à « vivre et mourir debout » mais aussi de leur attachement aux principes de démocratie, d’égalité, de solidarité et de justice sociale.
La gloire d’une révolution anticoloniale aboutie, nous a permis d’apprendre l’indépendance et a conforté notre certitude que le sens de l’impossible n’est pas, ne peut pas, ne doit pas être algérien. Mais, nous ne pouvons plus nous contenter de vivre sur nos lauriers. Nous en avons trop usés et abusés pour des causes qui ne se sont pas avérées aussi nobles qu’elles étaient annoncées.
Chaque Algérien doit savoir prendre sa part de responsabilité. Certains, parce qu’ils ont activement participé à affaiblir notre pays et notre peuple, et les autres parce qu’ils ont passivement laissé faire car il ne suffit pas de crier « au voleur » pour s’exonérer de son obligation de citoyenneté.
La mal vie, la souffrance et la nécessité de faire couler le sang algérien ne sont pas des fatalités. Notre société civile est pleine de talents et de compétences qui peuvent inscrire notre pays dans le développement technologique, le progrès économique, la justice sociale et la modernité tout en restant attachés à notre culture.
La reconstruction de notre pays et le relèvement du niveau de vie de notre société sont de l’ordre du possible. Chaque jour, la rue algérienne le fait savoir en criant les aspirations d’une jeunesse désespérée et la volonté d’un peuple à vivre un présent apaisé et à espérer un avenir meilleur.
Le génie et l’habileté sont des qualités indéniables chez les Algériennes et les Algériens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Nous devons nous appuyer sur ces facilités pour bâtir un nouveau projet politique, social et économique.
L’avenir de notre pays dépend inéluctablement de la jeunesse d’aujourd’hui, nous avons donc le devoir de mettre nos compétences au service de son insertion sociale et professionnelle.
Notre potentiel est énorme, contrairement aux pays voisins et à l’Europe, nous avons la possibilité de créer des millions d’emploi dans le bâtiment et les travaux publics, l’industrie de production, l’agriculture, les services à la personne, le tourisme, la santé publique, l’environnement et le développement durable, l’éducation et la culture.
Imaginons d