Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Professionnels Aides Médico-Psychologiques, membres actifs du site www.aidemedicopsy.net
redacteur@aidemedicopsy.net
Destinataire(s) :
Monsieur le médiateur de TF1
Monsieur le Médiateur,
Nous nous permettons de faire appel à vous pour réagir à un reportage réalisé par les journalistes Sylvie PINATEL et Didier GUYOT, diffusé sur TF1 le 9 octobre 2009, lors du journal télévisé de 13 heures présenté par Jean-Pierre PERNAULT.
Le reportage traitait du problème de maltraitance en maison de retraite suite à la triste affaire de la maison de retraite fermée à Bayonne pour cause de maltraitance, affaire qui nous a beaucoup touchés, nous, professionnels du secteur médico-social.
Les journalistes dénonçaient le manque de personnel en maison de retraite –dénonciation que nous soutenons – et les actes de maltraitances qui peuvent en découler – que nous regrettons. Une des origines de la maltraitance était pour eux le manque de formation. Ainsi, ils ont présenté les Aide Médico-Psychologiques (AMP) comme du personnel mal formé et employé en masse car moins rémunérée que les Aides-Soignantes.
Nous souhaitons apporter quelques rectificatifs à de reportage, qui nous semble un peu léger en documentation.
Sur l’origine de notre profession :
Le métier d’AMP aura 40 ans en 2012… donc il est bien plus ancien que les problèmes de personnels des maisons de retraites actuels. De plus, notre profession était auparavant d’avantage tournée vers l’accompagnement des personnes handicapées. Ce n’est que depuis quelques années, et particulièrement depuis la réforme de notre formation en 2006 (*1) , qu’il nous est possible d’accompagner des personnes âgées dépendantes.
Nous nous permettons de porter à votre connaissance – en pièce jointe –- un discours de la Secrétaire d’Etat aux personnes handicapées et des personnes âgées sur le Plan métier. Nous attirons notamment votre attention sur la deuxième mesure, ainsi que sur la fiche métier éditée par le ministère que vous trouverez également en pièce jointe.
Sur le travail avec nos collègues Aides-Soignantes (AS) :
Le journaliste assure que nous sommes moins payés que les aides-soignantes. Nous aimerions savoir à quelle convention collective il fait référence.
En effet, ces deux diplômes sont référencés au même niveau (V) par la Commission Nationale des Certifications Professionnelles (CNCP) . Globalement, nous avons les mêmes indices de salaires, bien qu’il soit vrai que l’Etat et « certains patrons » cherchent à faire des économies sur notre dos.
D’autre part, nous ne sommes pas moins qualifiés que les aides-soignantes : notre formation est différente et complémentaire, l’une ne peut se substituer à l’autre. Notre rôle d’accompagnement se situe à la frontière du soin et de l’éducatif, contrairement à celui d’aide soignant qui s’axe plus particulièrement sur le soin médical. Nous avons des modules de formation identiques aux aides-soignants et d’autres qui viennent les compléter (DC 4 : Soutien médico-psychologique, par exemple). Lors de notre formation, des cours sur la connaissance de la personne (DC 1 : Alzheimer, Parkinson, AVC...) nous permettent d’accompagner des personnes présentant ces pathologies (DC 2 : Accompagnement éducatif et aide individualisée dans les actes de la vie quotidienne), de répondre à leurs besoins pas des activités adaptées (DC3 : Animation de la vie sociale et relationnelle), d’élaborer un projet de vie (loi 2002-2 et DC5 : Participation à la mise en place et au suivi du projet personnalisé).
Tout le personnel d’une structure médico-sociale - quelque soit son implication - se doit de travailler solidairement pour ga