Pétition
91
signatures
Encore 9 signatures pour que cette pétition ait plus de chances de devenir virale sur les réseaux sociaux.
Auteur :
Auteur(s) :
Les salariés de l'APRES
Destinataire(s) :
Madame la Garde des Sceaux
Depuis 1988 l'Association pour la Prévention de la Récidive par l'Évolution des Sanctions permet à des personnes détenues de reprendre pied dans la société dans des conditions visant à éviter la récidive par un accompagnement psycho-socio-éducatif innovant.
En 20 ans ce sont environ 2500 personnes à qui nous avons évité les affres de la sortie sèche, facteur de dangerosité et de risque accru de récidive.
QUE VAUT LA PAROLE DE L'ETAT ?
En France quelques associations consacrent tout ou partie de leur activité aux aménagements de peines.
Devant la diversité de prise en charge, il a été décidé, avec la fédération citoyens et justice et le ministère de la justice d'établir un barème de financement de la mesure en tenant compte de différents critères (hébergement, formation, suivi socio-éducatif...).
Ce barème a pour objet de compenser la précarité financière des structures face à la hausse de leurs coûts de fonctionnement.
Cette tarification à été signée en 2006 avec le ministère pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2007.
L'APRES, qui consacre une grande partie de son activité au placement extérieur de détenus (depuis 1988) devrait, en fonction de cette tarification, être financée à hauteur de 40 € par jour et par personne accueillie.
DOUBLE LANGAGE
La réponse de la direction régionale censée payer les factures de l'administration pénitentiaire fut sans ambiguïté : nous n'avons pas l'argent pour vous payer. Interpellé, le ministère a reconnu que cette situation était anormale mais n'a pas transféré pour autant les moyens à l'administration concernée.
Dans d'autres régions, la tarification a été appliquée, totalement, ou partiellement.
La garde des sceaux se répand dans la presse en affirmant sa volonté de favoriser les alternatives à l'incarcération... Et laisse mourir la structure la plus importante en France, reconnue pour son expertise en matière de placements à l'extérieur.
URGENCE
Notre budget prévisionnel 2008 est déficitaire d'environ 130 000 €, nous perdons environ 15000 € par mois. A ce rythme, nous serons contraints de prendre la décision de fermer dès la fin juin 2008.
POUR NOUS SOUTENIR
Une pétition papier circule, signez-la et faites la signer
Pour plus de renseignements consultez notre site internet.
Le collectif des salariés de l'APRES.