Le lycée du Noordover veut garder son CPE !

VICTOIRE DE LA PÉTITION !

Selon la Voix du Nord, l’annonce de la suppression d’un demi-poste de conseiller principal d’éducation (CPE) en charge des élèves de seconde au lycée du Noordover avait provoqué un mouvement de grève dans l’établissement.

En accueillant moins de 1.000 élèves, le lycée était victime d’une règle mathématique qui ne tenait pas compte de la situation sociologique de l’établissement.

Soutenue par les élèves, leurs parents, les élus, l’équipe enseignante a finalement obtenu gain de cause et la proviseure de l’établissement a reçu la confirmation officielle du rectorat : le demi-poste de CPE sera maintenu à la rentrée de septembre.

Merci aux 1.500 signataires mobilisés !

05/06/2015


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C'est avec beaucoup d'émotion et d'inquiétude que les personnels du lycée du Noordover ont appris, ce mardi 10 mars, la perte d'un ½ poste de Conseiller Principal d’Éducation. Le CPE touché devrait assurer, à la rentrée prochaine, un service sur deux établissements à la fois.

C'est une situation jamais vue, inenvisageable et inacceptable.

Nous avons immédiatement décidé d'une journée de grève pour protester contre cette décision à la fois absurde et dangereuse.

Dans un lycée de zone sensible tel que le nôtre, le CPE est un pilier qui permet la bonne marche de l'enseignement et qui assure un lien permanent entre les élèves, les familles et les professeurs.

La fonction de CPE contribue à la réussite et au suivi continu des élèves. La perte d'1/2 poste de CPE, cela signifie un traitement des affaires scolaires plus lent, une réponse moins efficace, une moins bonne connaissance des élèves et de leurs difficultés, à terme une dégradation du climat scolaire.

Cette mesure mettrait en danger le fonctionnement du lycée, pour seulement 20 élèves en moins.

Le rectorat a récemment labellisé REP+ deux collèges de Grande-Synthe. Il reconnaît ainsi les difficultés de notre secteur, marqué par le chômage et les difficultés sociales.

Dans la mesure où le lycée reçoit 25 % d'élèves en seconde issus de ces collèges, cette suppression de poste est incompréhensible.

Cette dégradation problématique contraste avec le souhait officiellement affiché par l'Etat de lutter contre les inégalités sociales et scolaires en soutenant entre autres de façon appuyée les zones sensibles (dont notre lycée fait partie).

Une telle suppression de poste aggraverait les conditions de travail. C'est pourquoi nous la refusons, comme nous avons aussi dénoncé les suppressions de poste d'enseignants, de surveillants et d'ATOSS que le lycée subit depuis plusieurs années.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Recteur, à l'assurance de nos sentiments respectueux.