La FEB (fédération des entreprises de boulangerie) a mis en demeure la préfète de la Somme de supprimer l'arrêté imposant une journée de fermeture.
Bien sûr, les industriels argumentent en prétextant que le public demande à 56%, la liberté d'entreprendre, ou qu'il veut pouvoir aller tous les jours dans son commerce préféré.
Ces réflexions ne reflètent pas la volonté de nos clients. C'est derniers veulent conserver leurs magasins de proximité.
Cette liberté d'entreprendre ne concerne que les grosses « usines à gaz », pas l'artisanat.
La boulangerie artisanale occupe 180 000 actifs.
Pour 1 emploi créé dans la grande distribution, 3 emplois sont détruits dans nos commerces.
Ouvrir tous les jours engendrerait 16 000 licenciements. (Étude du credoc)
Ce qu’ils veulent surtout c’est récupérer nos parts de marché et nous voir fermer nos magasins.
Mais que deviennent nos commerces ?
Comment nos artisans peuvent-ils gérer une ouverture tous les jours ?
Nos collègues de la boucherie, de la restauration, ainsi que toutes les petites enseignes ferment une journée par semaine.
Comment nos salariés prennent-ils des repos ?
Qui va former les jeunes ?
Qui va racheter nos magasins si il faut en être esclave ?
Et dans ce cas, ou est le plaisir de produire ?
La population veut-elle nous voir mourir ?
On parle de relancer les commerces dans les communes, certains essayent de recréer un dynamisme local.
La fermeture obligatoire permet à nos commerces de proximité de vivre voir survivre.
Permettre aux grandes surfaces et aux chaînes de travailler 7/7 provoquera la mort de nombreux petits magasins.
Une boulangerie qui disparaît dans un village signe la mort des autres commerces de proximité.
C’est cela que veulent les Français ?
Non, pour preuve, les zones rurales désertées subventionnent aujourd’hui le retour du petit commerce.
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