Pétition
69
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Auteur :
Auteur(s) :
F. Péchin
francois.pech1@gmail.com
Destinataire(s) :
Monsieur Bussereau, secrétaire d'état chargé des transports
Monsieur le ministre,
Nous avons été très nombreux à remarquer, cet été notamment, l'absence de personnels dans les gares de péage qui bordent les autoroutes de notre beau pays.
Il y a peu, on trouvait, toujours, au moins un guichetier, généralement dans la cabine la plus à droite. Aujourd'hui ce n'est plus le cas, et cela ne va pas sans poser quelques problèmes.
Des problèmes pratiques tout d'abord:
_ Que fait-on quand on veut payer par chèque bancaire? Ou chèque vacances?
_ Que fait-on quand on a besoin d'un renseignement?
_ Que fait-on quand, pour x ou y raisons, on n'a pas ses moyens de paiement?
Des problèmes éthiques, ensuite:
_ On supprime les guichetiers mais les prix baissent-ils pour autant? (Je me permets de répondre: non, au contraire!)
_ Ne peut-on pas exiger, puisque c'est notre argent après tout, de le donner à des personnes en chair et en os? Ne peut-on pas avoir le droit à un "bonjour" et à un sourire? (Surtout pour le prix qu'on paye!)
_ Ne sacrifie-t-on pas des emplois nécessaires sur l'autel du profit inconsidéré et inconséquent?
_ Et plus largement: où va-t-on si ces emplois-là disparaissent? Surtout en temps de crise?
Des problèmes de sécurité, enfin:
_ Que fait-on quand on veut signaler quelque chose? Un problème sur la voie, un accident, etc.
_ Que fait-on quand on cherche absolument un guichetier? Marche arrière et on essaye toutes les cabines?
_ La société Escota a dit: " Il suffit pour obtenir une aide, de faire appel au responsable de la gare à l'aide de l'interphone prévu à cet effet, afin de ne pas avoir à effectuer de marche arrière, manoeuvre dangereuse interdite sur les plateformes de péage". C'est-à-dire qu'un employé va, à chaque fois qu'un client voudra payer par chèque ou voudra signaler quelque chose, sortir des bureaux de la société et risquer sa vie à traverser la gare. (En outre tout cela fleure bon l'aberration écologique!)
J'espère, monsieur le ministre, que vous aurez saisi toute l'absurdité et la dangerosité de cette nouvelle façon d'envisager les péages. Je suis persuadé que vous saurez ramener à la raison les sociétés coupables.