Artisans, commerçants et patrons de très petites entreprises,
Nous sommes tous confrontés à des augmentations iniques de cotisations décidées unilatéralement par les caisses alors que nos chiffres d'affaires se tassent ou se sont effondrés, que nos fournisseurs ont réduit les délais de paiement (en vertu de la loi L.M.E. qui n'est pourtant pas applicable en l'état) et que nos clients ne cessent de différer leurs règlements.
Bien souvent nous sommes obligés de puiser dans notre patrimoine pour ne pas succomber à la pression d'organismes financiers de plus en plus frileux.
Mais l'Etat, dans toute sa majesté, ne semble pas percevoir notre désarroi. Avant d'en venir au suicide, secouons-nous!
La première étape pourrait être l'envoi par chacun d'entre nous des appels de cotisations à venir à l'Elysée, seule adresse encore en franchise postale, conjointement au blocage des versements et un courrier adressé à son député pour lui demander solennellement de pouvoir négocier individuellement son adhésion à chaque caisse obligatoire. Bien sûr, si nous décidions de ne pas adhérer, par exemple à la Caisse de Congés Payés du Bâtiment, il nous faudrait souscrire un engagement nous obligeant à apporter à nos éventuels salariés les mêmes avantages que ceux servis par la caisse. Il n'est pas question de les léser, mais ce procédé coûterait moins cher à l'entreprise avec les mêmes avantages pour le salarié.
Déjà sous l'Ancien Régime il était naturel de présurer le croquant en fonction des immenses besoins de l'Etat. Une Révolution est déjà passée par là, peut-être le moment est-il venu d'en engager une seconde pour la sauvegarde du tissu économique de notre pays.
Artisans, Commerçants, Petits Patrons,
Bougeons-nous, personne ne le fera à notre place!
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