Notre région minière cévenole a une profonde histoire industrielle et nous savons combien la fin d’une activité industrielle annonce une catastrophe économique dont les effets dépassent largement les frontières d’une commune.
Cette histoire industrielle est souvent associée à des luttes sociales pour défendre les emplois et nos savoir faire.
Mais voilà, l’histoire se répète et c’est maintenant l’usine Solvay qui doit faire face à la dure loi du capital !
Le 24 septembre, Solvay, sous le joug d’un capitalisme jamais rassasié des richesses produites par les travailleurs, annonçait la fermeture du site pour le mois d’avril 2025, avec une fermeture définitive en octobre 2025.
Vous le voyez, le temps presse. Nous devons dès maintenant nous battre tous ensemble : services publics, artisans, commerçants et salariés du privé, car la fermeture d’une usine entraîne aussi celle de classes dans nos écoles, des suppressions de places en crèche, la disparition de services publics, ainsi que la fermeture de commerces et d’entreprises artisanales.
Une usine et des emplois en moins, c’est tout un environnement économique qui meurt et qui devra vivre sous perfusion d’aides publiques, alors même que l’État veut encore réduire les dépenses publiques.
Le syndicat CGT Solvay, l’UL CGT d’Alès, l’UD 30 et la FNIC-CGT ne font pas appel à votre solidarité, mais bien à une défense collective contre une mort qui, comme toute mort industrielle et économique, sera précédée d’une longue agonie.
Notre activité, dont 40 % sont destinés à l’industrie pharmaceutique, doit continuer. Continuer en ayant appris des abus écologiques dévastateurs passés et actuels.
Nous devons défendre et porter des projets durables, en accord avec les enjeux de société (répondre aux besoins), tout en respectant notre environnement. « Pechiney » (comme disent les Anciens pour parler de notre usine) doit vivre, et notre usine VIVRA.
Nous ne pouvons pas laisser Solvay tuer 169 ans d’histoire industrielle ! Le premier lingot d’aluminium au monde, c’est nous.
Si en 1859, avec le procédé industriel d’Henry Merle, l’avenir s’écrivait à Salindres, pourquoi ne serait-il pas possible en 2024 d’avoir un nouvel Henry Merle pour faire vivre Salindres ?
Nous ne voulons pas mourir, nous voulons travailler.
Solvay veut dicter sa loi, mais c’est à nous de lui montrer qu’ici, les patrons, C'EST NOUS !
LE 5 OCTOBRE, RASSEMBLEMENT À PARTIR DE 10 HEURES DEVANT L'USINE SOLVAY AVENUE JEAN MOULIN 30340 SALINDRES ET A 12 HEURES REPAS SUR LE PONT DE L'USINE ! RASSEMBLEMENT ET PRISES DE PAROLE
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