Résistance ! Ne cédons pas au travail de sape des terroristes

Certes, nous sommes en guerre, une guerre avec des ennemis sans âme et sans pitié, qui n’éprouvent aucune compassion, ni pour les enfants, ni pour les vieillards. Ils n’acceptent que la conception étroite et obtuse qu’ils ont du monde, qui aspirent à ce que nous devenions exactement comme eux, que nous renoncions à ce qui fait l’essence de notre civilisation post Lumières.

Nous, nous avons la liberté de ne pas croire en un dieu vengeur, la liberté de penser ce que nous voulons, d’aller où nous voulons, de nous habiller comme nous le voulons, d’aimer comme bon nous semble, le choix délicieux de préférer la beauté sous toutes ses formes à la laideur d’un monde formaté à leur image, désolé et uniforme.

Nous pouvons rire, écouter de la musique, danser, boire un verre de trop avec des amis et aussi débattre de graves questionnements humains sans un maître à penser pour nous  endoctriner dès la petite enfance.

Eux, ils veulent nous priver de tout cela par un travail de sape continu qui, ils l’espèrent, nous conduira où ils essaient de nous mener : une guerre fratricide, quotidienne qui ne laissera le champ qu’à leurs idées mortifères, convaincus que nous ne pourrons supporter ce qu’ils entendent nous imposer puisque nous sommes assoupis dans notre confort occidental.

Et nous ? Confortés par nos principes républicains conquis de haute lutte dans une révolution sanglante, nous avons bien résisté aux premiers coups, nous avons déjoué leurs plans en 2015.

Et maintenant que les attaques se répètent que faisons-nous ? Nous commençons à nous déchirer, à penser à la vengeance contre ceux qui partagent notre sol.

Bien sûr nous sommes tous bien différents et rien ne nous oblige à nous aimer. Mais nous partageons le même temps de vie et nous avons tous des êtres chers à protéger. Accepter la stratégie de ces monstres froids ne nous mènera qu’au désastre qu’ils attendent, nous qui avons connu les massacres de la Saint Barthélemy.

Alors chers compatriotes, réveillons nous et cessons de nous lamenter sur nos malheurs.

Il y a certes eu trop de morts, des innocents massacrés à l’aveugle par des tueurs amoureux de la mort, même de leur propre mort.

Mais où est notre esprit de résistance ? Pensons à  l’Angleterre de Churchill pendant le Blitz de 1940.

Hitler avait décidé de saper son moral pour la faire céder et il a envoyé des raids aériens  durant 57 nuits de suite et pendant des mois : des villes furent rasées, Londres en partie détruite, 50000 morts…Les anglais aimaient aussi leurs enfants tués pendant le Blitz.

Hitler a pourtant dû renoncer car le peuple anglais n’a pas cédé.

Sommes -nous moins courageux ? Notre époque a-t-elle perdu tout sens de la lutte pour que nous nous laissions atteindre dès les premières batailles ?

Je citerai donc Churchill le 13 mai 1940:

 “I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat.

Nous avons devant nous une épreuve de la pire espèce. Nous avons devant nous plusieurs longs mois de bataille et de souffrance. Vous demandez quelle est notre politique ? Je vous dis : elle est de faire la guerre, en mer, sur terre et dans les airs, avec toute notre puissance et toute la force que Dieu peut nous donner; de faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse qui n'a pas d'équivalent dans le noir et lamentable recensement des crimes de l'humanité. Voilà notre politique.

 Vous vous demandez : quel est notre but ? Je réponds par un seul mot : la victoire, la victoire à n’importe quel prix, la victoire en dépit de toutes les terreurs, la victoire quelque longue et difficile que soit la route pour y parvenir, car sans victoire, il n’y a pas de survie . L'histoire est écrite par les vainqueurs. N'abandonnez jamais. Jamais. Jamais. » 

Ces gens ne sont invincibles et toute guerre a une fin. Comme les autres ils seront vaincus car ils ne représentent rien qu’eux-mêmes et les pauvres fous qu’ils arrivent à fasciner tout comme Hitler l’avait fait avec les nazis rêvant d’imposer son Reich monstrueux à toute la terre. Ils  aspirent à un mode de vie moyenâgeux, issu de leurs seuls fantasmes.

Notre société n’est pas exemplaire et nous commettons  bien des erreurs mais nous, nous aimons la vie et ne la sacrifions pas à des idéologies illusoires et fanatiques, dont il n’est nulle part inscrit que le dieu qu’ils prient les soutient.

Résistance ! Résistance !

Résistance à la haine facile et son esprit de revanche, résistance à la tentation des boucs émissaires, résistance à la peur afin de continuer à vivre notre vraie vie, pleine et entière résistance aux explications toutes faites et aux solutions liberticides, résistance aux angoisses du quotidien et au chagrin  des jours de malheur.

Résistance toujours !
Toujours !