Habitants récents ou anciens de Saint-Denis, nous avons choisi d’habiter le quartier Confluence parce que nous considérons qu’il peut constituer un vrai quartier de mixité sociale, de qualité urbaine, pour des gens de toutes conditions. Nous souhaitons que ce quartier se développe et permette l’épanouissement de tous ses habitants, et pour l’instant nous ne regrettons pas notre choix. Nous agissons ensemble, locataires et propriétaires, pour assurer, dans notre cité, une vie collective aussi harmonieuse que possible.
Mais nous constatons que l’environnement global de la gare, en particulier côté parvis et centre ville, mais aussi côté Seine, est l’objet de réelles difficultés.
Les vendeurs ambulants ont pris possession du parvis, des consommateurs d’alcool, des vendeurs et acheteurs de drogues trafiquent autour de l’écluse et du parvis.
De nombreux vols et agressions sont commis. Les violences aux personnes se multiplient. Le quartier de la gare semble être une zone de non-droit.
Cette situation ne peut plus durer.
Par moments, les forces de police disparaissent de l’espace public. Le commissariat devant la gare, déjà faiblement ouvert, ne l’est plus du tout. Or, lorsque la police apparaît, les nuisances se réduisent facilement, ce qui prouve que la situation n’est pas irréversible.
L’état des forces de police dans la zone entre le centre-ville et la gare est visiblement insuffisant, surtout avec les milliers de passage quotidien de la gare et des nœuds de tramway.
Ainsi, tous les efforts d’aménagement liés à la réfection, aux deux tramways, aux nouveaux espaces publics, à la place de la Confluence, aux berges du canal et aux pistes cyclables sont mis à mal. Le nettoyage quotidien par les services de Plaine Commune ne peut suffire, et les rues et places sont salies quelques minutes après le passage des équipes de nettoyage, les trafics et attroupements s’accompagnant de ces nuisances.
Nous ne demandons pas une répression brutale et ponctuelle, ni une simple démonstration de force : nous demandons que les forces de police assurent au quotidien la tranquillité de l’espace public, comme elles le font dans la plupart des quartiers parisiens.
- Nous demandons au commissariat de renforcer immédiatement et de façon durable la présence de forces de l’ordre sur le périmètre, et nous demandons que le poste de police devant la gare soit occupé non seulement par la police ferroviaire, mais aussi par la police nationale, et ce sur des plages horaires adaptées aux risques urbains.
- Nous demandons qu’il soit mis fin aux trafics, notamment le trafic de drogue dure qui reprend du terrain, et fait converger vers le quartier des populations dangereuses.
- Nous demandons, que la quiétude publique soit assurée, dans notre quartier, comme c’est notre droit de citoyens.
- Pour cela, nous demandons aussi au Ministère de l’Intérieur et au Préfet de Police, compétents pour l’attribution des moyens et des effectifs, de renforcer d’urgence les effectifs du commissariat de St-Denis, qui sont très inférieurs à toutes les normes par rapport à la population et au transit.
- Nous demandons au Maire de Saint-Denis et aux élus de Saint-Denis de se faire le relais de nos propositions auprès du Ministère, du Préfet, et du Commissariat, et souhaitons que le Commissaire vienne rencontrer les habitants dès que possible.
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