Madame, Monsieur,
Après un peu moins d'un mois de mobilisation, le gouvernement a finalement décidé de renoncer à la mesure qui faisait polémique depuis plusieurs semaines.
En effet, Ségolène Neuville, Secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, a annoncé hier soir dans l'enceinte de l'Assemblée Nationale que le gouvernement n'appliquera pas le nouveau mode de calcul de l'A.A.H. prévu dans le projet de loi de finances 2016, estimant qu'il aurait un impact trop important sur les personnes en situation de handicap.
Vous avez été près de 5.000 à vous mobiliser sur ce sujet et à soutenir les actions d'autres structures. Vous avez signé, réagi, partagé cette pétition et le résultat est là, pour nous, pour vous alors un énorme MERCI.
Notre association AUX 4 SENS se félicite de cette décision.
Le combat continue sur d'autres thématiques tels que l'emploi, l'accessibilité, la culture.
Une nouvelle fois MERCI pour votre engagement.
Très cordialement,
Nicolas KARASIEWICZ
Président de l'association AUX 4 SENS
VICTOIRE DE LA PÉTITION !
Après un peu moins d'un mois de mobilisation, le gouvernement a finalement décidé de renoncer à la mesure qui faisait polémique depuis plusieurs semaines.
En effet, Ségolène Neuville, Secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, a annoncé hier soir dans l'enceinte de l'Assemblée Nationale que le gouvernement n'appliquera pas le nouveau mode de calcul de l'A.A.H. prévu dans le projet de loi de finances 2016, estimant qu'il aurait un impact trop important sur les personnes en situation de handicap.
Vous avez été près de 5.000 à vous mobiliser sur ce sujet et à soutenir les actions d'autres structures. Vous avez signé, réagi, partagé cette pétition et le résultat est là, pour nous, pour vous alors un énorme MERCI.
Notre association AUX 4 SENS se félicite de cette décision.
Le combat continue sur d'autres thématiques tels que l'emploi, l'accessibilité, la culture.
Une nouvelle fois MERCI pour votre engagement.
Très cordialement,
Nicolas KARASIEWICZ
Président de l'association AUX 4 SENS
04/11/2015
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Le gouvernement veut faire les fonds de poche des bénéficiaires de l'Allocation Adulte Handicapé. Le projet de loi de finances 2016, présenté le 30 septembre dernier, prévoit en effet d'élargir l'assiette des ressources pries en compte pour le calcul de l'Allocation Adulte Handicapé. Les revenus non imposables des placements financiers (Livret A, Livret d'Epargne Populaire, Compte Epargne Logement) seraient désormais pris en compte, tout comme étaient déjà les revenus des valeurs et capitaux mobiliers (actions, obligations). Or, plus les ressources de la personne sont importantes, moins le montant de l'AAH (807.66 € maximum) est élevé.
Il s'agit, d'une mise en cohérence avec les règles applicables aux autres minimas sociaux, justifie le gouvernement. ces revenus non imposables des placements financiers sont en effet pris en compte pour le calcul du RSA et de l'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées. Concrètement, cette mesure affecterait à peine le montant de l'AAh pour les allocataires disposant d'un faible capital. Le taux annuel du livret A ne dépasse pas 0.75 %. Une épargne de 1 000 € rapporte donc 7.50 € par an. Avec un taux de 1.25 %, le Livret d'Epargne Populaire offre une rémunération à peine plus intéressante, 12.50 € pour 1 000 € épargnés.
En revanche, cela pourrait nous faire perdre le bénéfice de la Majoration pour la Vie Autonome (104.77 €) et du complément de ressources (179.31 €). Ces allocations complémentaires sont versées sous conditions, dont celle de percevoir l'AAH à taux plein. Il suffirait donc que le montant de notre AAH baisse d'1 €, sous l'effet de la prise en compte des maigres intérêts de nos livrets, pour que nous perdions 104.77 € ou 179.31 € par mois. Cher payé car à ce prix là, il ne vaut mieux rien épargner.
De plus, l'impact symbolique de cette mesure est désastreux. Les personnes dans l'incapacité de travailler acceptent déjà difficilement de devoir se contenter à perpétuité d'une allocation dont le montant (807.66 €) est inférieur au seuil de pauvreté (977 €).
Les revenus d'épargne issus de nos livrets représentent des sommes dérisoires à l'échelle des économies que l'Etat français doit réaliser.C'est un scandale de s'attaquer aux ressources déjà faibles des plus vulnérables.
Par conséquent, nous demandons au gouvernement de renoncer à cette mesure et aux parlementaires de rejeter cet article qui vient renforcer notre exclusion.
Ce projet est en totale opposition avec la loi du 11 février 2005 alors mobilisons-nous ensemble contre cette décision prise sans concertation et à l'abri des regards indiscrets.
Nous comptons sur votre soutien.
Merci,