Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Jean_joseph.brochier@yahoo.fr
Destinataire(s) :
Mesdames et messieurs les candidats à l'élection présidentielle.
La situation financière et économique de la France est très grave. Elle n'en sortira que par la rigueur dans la justice, et par l'effort de tous. Cet effort doit être à proportion des moyens de chacun. Il ne faut pas attendre des titulaires des hauts revenus et gros patrimoines qu'ils soient volontaires pour contribuer. Il faut prendre par la loi ce qu'ils ne veulent pas donner.
En même temps on est toujours le riche de quelqu'un d'autre : les petits profits font les grands déficits, car il y a beaucoup de petits profiteurs: ceux qui, dans les transports publics, ferroviaires ou aériens, éboueurs, dockers, profitent de leur position pour prendre en otages les voyageurs ou le commerce, ou l'hygiène publique, par exemple.
Ceux qui fraudent le fisc, la sécu. Les médecins qui prescrivent cures et médicaments inutiles...
Ceux qui vivent de l'assistanat sans chercher réellement un travail. Les intermittents du spectacle : il est permis de vouloir absolument se prendre pour un artiste, mais pas aux dépens de la collectivité. On peut aussi vivre de son métier et jouer la comédie pour son plaisir. Il est inacceptable qu'avec 2,7 millions de chômeurs, il y ait entre 300 et 500 000 offres d'emplois non satisfaites, et que l'indemnisation dissuade d'accepter un travail, lorsqu'on vous propose une formation qualifiante. Cela ne concerne, bien sûr, qu'une petite minorité des chômeurs. Ce n'est pas une raison pour accepter de payer pour ceux qui détournent l'aide solidaire due à ceux qui en ont vraiment besoin.
Ceux qui s'accrochent à leur HLM parisienne quand leurs revenus actuels leur permettraient de payer un loyer dans le secteur privé.
Et les politiciens qui tolèrent ça. Les mêmes qui cumulent les mandats et s'accrochent à des structures issues de l'empilage des collectivités territoriales : départements, régions, intercommunalités, et qui recrutent leurs fonctionnaires territoriaux, pour des services en doublons...
Et les administrations inefficaces : la Banque de France, qui gaspille l'argent public. Elle coûte six fois plus cher que la Banque d'Angleterre qui, elle, doit pourtant gérer une monnaie ! (source : Jacques Attali). La Monnaie de Paris, championne de la gabegie. Les services des finances, où des fonctionnaires gagnent 21% de plus que leurs collègues de même niveau dans l’Éducation Nationale. Nous avons ici à la fois les privilèges et le gaspillage. Cela doit cesser. De même que les niches fiscales qui permettent au capital d'être moins imposé que le travail.
Sarkozy a commencé à réformer. Il a largement fait illusion. Il n'en a pas fait trop : il est loin d'en avoir fait assez. Et il a réformé au mépris de l'équité, en allégeant les impôts de ceux qui vivaient déjà fort bien, au détriment de l'intérêt général. Il faut supprimer la plupart des niches fiscales et remettre la TVA au taux normal dans la restauration.
Hollande, hélas, promet beaucoup. Des embauches dans l'éducation, des emplois aidés etc. Alors qu'il devrait promettre du sang et des larmes. Son programme ne répond absolument pas à l'urgence de la situation. Sa volonté affirmée de renégocier un traité européen signé par la France ne peut que causer de nouvelles difficultés, et déconsidérer un peut plus la signature de notre Pays. S'il persistait et gagnait l'élection sur ce programme, la désillusion devant les faits serait telle que la vie démocratique souffrirait autant que l'économie.
Ne parlons pas des docteurs-miracles « souverainistes » ou populist