"Nous ne sommes pas dupes, si l’affaire n’avait pas été médiatisée, il aurait fallu se battre au tribunal pour obtenir sa réintégration, a déclaré au Parisien Michel Forestier, défenseur syndical CGT, qui ne boudait pourtant pas la victoire après l’annonce par la direction du groupe Carrefour de sa décision de réintégrer Vanessa, la caissière licenciée pour avoir laissé passer pour 5,32 euros d’articles. Les choses sont allées très vite, et c’est bien la médiatisation, suivie d’une vague d’indignation sur internet, qui a fait reculer le géant de la grande distribution. Il faut dire que l’affaire était des plus choquantes."
Article de l'Humanité, le 31/01/16
Pour rétablir une injustice pour cette travailleuse handicapée, licenciée pour une petite erreur de caisse et accusée d'avoir volontairement passé de la marchandise en caisse sans l'avoir scanné. (Voir article qui suit)
Cette personne a besoin d'un emploi pour vivre comme tout le monde.
Cette pétition aura pour but de dénoncer ce licenciement abusif de ce Carrefour Market auprès de la direction générale du groupe Carrefour.
Personnellement, le temps que cette histoire soit réglée, je boycotte le Carrefour Market de Mézières. Je vous invite à en faire de même !
Voici l'article de presse du Parisien :
Mézières-sur-Seine : licenciée pour une erreur de caisse de 5,32 €
Mézières-sur-Seine, ce mercredi midi. Travailleuse handicapée à 80 %, Vanessa montre sa lettre de licenciement : le 22 décembre dernier, elle a "oublié" de scanner un pack de bières et deux sacs en plastique à sa caisse.
Parce qu’elle a oublié de scanner un pack de bières et deux sacs en plastique, une caissière du supermarché Carrefour Market de Mézières-sur-Seine a été licenciée. Vanessa, 37 ans, vient de recevoir le courrier lui annonçant son licenciement pour faute grave.
Elle a décidé de lancer une procédure au tribunal des prud’hommes de Mantes-la-Jolie.
Le 22 décembre, peu avant 20 heures, la caissière est prise en faute par le vigile puis recadrée par sa hiérarchie : "Volontairement, vous n’avez pas scanné un pack de bière Pelforth brune d’une valeur de 5,02 €, ni deux sacs en plastique d’un montant unitaire de 0,15 €", peut-on lire dans le courrier que son directeur lui a adressé.
Vanessa s’explique : "Je suis travailleuse handicapée, c’était la fin de journée, j’étais épuisée. Le client était un habitué, il parlait beaucoup et j’ai oublié de scanner sa bière", dit-elle à son responsable. Elle reconnaît l’"oubli", se défend d’une quelconque fraude. Mais la sentence tombe rapidement.
Employée depuis 2012, Vanessa a d’abord cumulé les CDD avant de réclamer un CDI qu’elle a fini par obtenir en septembre 2015, grâce aux délégués syndicaux locaux. "Ça avait jeté un froid", se souvient cette femme célibataire.
Depuis, elle se disait "surveillée de près".
Soutenons cette employée !