Courant 2015, le Conseil Départemental du 49 (CD49) lance un appel à projets auprès des associations qu’il a habilité à remplir la mission qui est la sienne : œuvrer quotidiennement dans l’accompagnement des enfants de 0 à 21 ans en situation de placement. Le système de protection de l’enfance DOIT être réformé.
L’association Les Tourelles, implantée à Saumur, est une des associations concernées. Héritière de valeurs humanistes elle agit au nom de la tolérance et de la bienveillance. Après avoir répondu à la commande du CD49, en mars 2016 le couperet tombe :
Les Tourelles, après 150 ans de bons et loyaux services, après des réadaptations constantes pour répondre au mieux aux besoins individuels des 77 enfants que le CD49 nous habilite à accueillir avec des moyens financiers revus constamment à la baisse, après un travail engagé de la part des 83 salariés (Travailleurs sociaux, maitresse de maison, veilleuse de nuit, agents d’entretien, agents administratifs, bénévoles…) qui sont forces de propositions pour EUX, les adultes de demain… Le département estime que l’association Les Tourelles n’est plus apte à faire ce qu’elle fait le mieux à savoir aider ses jeunes à grandir malgré leur parcours de vie chaotique au même titre que nos collègues de l’APAECH à Cholet, ARPEJE à Angers, le CAP à Baugé…
Ainsi, 350 salariés sont mis sur la sellette par les décisions du CD49. NOUS salariés des Tourelles dénonçons les décisions prises par le département en parlant une fois de plus au nom des jeunes fragilisés qui sont l’essence même de notre engagement : que va-t-il advenir d’EUX, LES GRANDS OUBLIES au profit d’un prix de journée déterminé par le CD ? Comment travailler avec les familles se trouvant face à une incertitude quant à leur devenir ? Comment peut-on prôner la bienveillance auprès des personnes si les moyens octroyés tendent vers la disqualification massive des travailleurs ? On nous cajole, on nous séduit, on nous charme en nous expliquant que les jeunes ne seront pas déplacés et l’ont nous promet un reclassement illusoire à des conditions incertaines.
Mais NOUS salariés, nous nous insurgeons contre ces décisions au nom des enfants, de leur famille en clamant que nous ne sommes pas des pions que l’on peut déplacer. Nous nous insurgeons contre ces personnes qui connaissent trop peu l’essence même de notre travail. Aidez-nous à poursuivre notre action !
Signons contre cette décision qui nous oblige à nous battre pour EUX, pour NOUS.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.