Parallèlement, les habitant.e.s des quartiers populaires sont également les premières victimes de la police sanitaire d'exception mise en œuvre dans le cadre de l'état d'urgence. Les infractions y sont plus nombreuses parce que les contrôles y sont plus réguliers et parce que le respect strict du confinement est plus compliqué du fait de la promiscuité dans les logements. Or les sanctions financières, d'un montant fixe quel que soit le revenu, impactent plus lourdement les ménages aux revenus modestes. Et ces contrôles, parfois excessivement tatillons, s'accompagnent dans certains cas de violences injustifiées.
Ne faisons pas de cette crise sanitaire une catastrophe sociale qui viendra détruire un peu plus notre idéal d'égalité républicaine. Exigeons des mesures adaptées à la situation spécifique que vivent les habitant.e.s des quartiers populaires au regard de l'épidémie et du confinement.
1. Prioriser le rappel à la loi à visée pédagogique plutôt que les sanctions financières et adapter les sanctions financières du non-respect du confinement aux revenus pour les multi-récidivistes
2. Autoriser des sorties plus longues aux familles vivant dans des logements insalubres ou surpeuplés, en sécurisant et en balisant l’accès aux promenades et aux espaces verts.
3. Livrer nourriture et produits de base aux familles situées sous le seuil de pauvreté, fortement impactées par la suspension de la cantine
4. Organiser un dépistage systématique des habitant.e.s des quartiers
5. Fournir gratuitement des masques et des gants aux travailleurs dans l'incapacité de télétravailler
6. Proposer des cours particuliers à distance ou à l'école, en garantissant la sécurité des enfants, pour les élèves en difficulté
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