Pour bien préparer 2017, Valls vient de faire un cadeau à l’électorat de Hollande et de la gauche en général, en revalorisant le point d’indice des fonctionnaires. Cela va se traduire par une augmentation mécanique et significative de leurs salaires et des pensions des retraités de la fonction publique, et donc à plus ou moins long terme de nos impôts.
Tandis que dans le même temps, les salariés du secteur privé sont soumis au régime sec en matière d’augmentation et sont toujours plus rackettés par l’état en matière d’impôts et de taxes, dont une bonne part sert justement à engraisser tant et plus cette fonction publique pléthorique, véritable tare française.
En effet, la fonction publique avec plus de 5,5 millions de fonctionnaires, représente près de 25% de l’emploi total en France alors qu’elle n’est que de 14% en Allemagne et de 15% pour la moyenne des pays de l’OCDE. L’Allemagne est-elle moins bien administrée que la France ? Bien sûr que non et elle est même en bien meilleure santé économique que nous.
Et ne sont pas comptabilisés ici tous les retraités de la fonction publique et leurs régimes spéciaux (dont les politiques, anciens présidents, ministres, députés, sénateurs…) qu’il faut aussi financer pendant de longues, de très longues, de très très longues années, puisqu’ils partent à la retraite plus tôt que les salariés du privé et à des conditions scandaleusement plus favorables.
Pour prospérer le mammouth ou plutôt devrions-nous dire maintenant le troupeau de mammouths de la fonction publique, a profité de plusieurs facteurs :
- Primo des syndicats de fonctionnaires proportionnellement peu nombreux mais extrêmement politisés, hiérarchisés et bien organisés. A la manière d’organisations paramilitaires, ils sont capables de se mobiliser très rapidement derrière leurs banderoles, à la demande de leurs chefs. Avec la complicité des médias et d’agitateurs professionnels, ils endoctrinent les esprits fragiles comme les étudiants et les lycéens. Ils menacent, ils nous menacent, ils bloquent, ils paralysent, ils séquestrent, ils contraignent et mettent le pays à leur botte parfois avec force violences et dégradations aux seules fins de garder leurs privilèges et leur pouvoir : la manne de nos impôts qui sert largement à les financer, la médiatisation voire la starisation de leurs dirigeants, les beaux bureaux et appartements de fonction, et surtout le paritarisme et la cogestion avec le patronat (avec lequel ils s’acoquinent pour l’occasion) des gros gâteaux de l’assurance Chômage et de la Formation professionnelle et ses 35 milliards d’euros de budget !
Et peu importe que les réformes soient bonnes ou mauvaises pour l’intérêt général du pays, car in fine ces syndicats y seront systématiquement opposés pour entretenir ce rapport de force qui garantit leur existence et leur prospérité.
- Secundo : une classe politique et des gouvernants qui depuis quarante ans face aux syndicats et groupes de pression, ont fait preuve de lâcheté, de renoncement, de couardise, de duplicité, voire de complicité dans l’espoir de se faire élire ou réélire. Ces mêmes politiques et gouvernants n’ont d’ailleurs jamais songé à remettre en cause leurs propres statuts, avantages et privilèges (cumul des mandats et des retraites qui vont avec, fastes des ministères et des palais de la république, nombre pléthorique de députés et de sénateurs,…). De toute façon la plupart de nos dirigeants étant eux-aussi issus de la fonction publique, il y a une sorte de connivence, d’accord tacite entre monde syndical et monde politique pour que chacun de son côté puisse continuer à piller sans vergogne et en toute tranquillité, les ressources de la nation.
- Tertio : le clientélisme des petits potentats locaux, départementaux, régionaux de droite comme de gauche qui pour garder ou accroitre leurs pouvoir et privilèges, ont multiplié les créations de postes dans les communes, mairies, communautés de communes, agglomérations, conseils généraux, conseils régionaux… à travers tout le pays, parfois en doublant voire en triplant des activités déjà existantes. Cela a eu pour conséquence une véritable explosion de la fonction publique territoriale et de ses dérives bien connues comme un taux d’absentéisme absolument délirant.
Comme pour le bon et le mauvais cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise fonction publique. La bonne c’est celle qui permet à l’état d’assurer ses fonctions régaliennes, la Police, l’Armée, la Justice et dans une certaine mesure la Formation (pas l’éducation) et l’Hôpital public. D’ailleurs dans ces domaines, la France manque cruellement de ressources comme nous l’ont rappelé les récents attentats sur notre sol, et il faut donc au plus vite recruter, mais aussi réorganiser les services pour davantage d’efficacité et de présence sur le terrain au service des Français.
La mauvaise fonction publique, c’est celle qui lorsqu’elle dépasse le seuil strictement nécessaire au bon fonctionnement de l’état, commence par l’étouffer, par le congestionner, puis finit par tuer sa vitalité en parasitant toutes ses richesses.
La congestion du système est visible dans la lourdeur de la couche administrative supplémentaire que cette fonction publique engendre inévitablement année après année, pour tenter de justifier de son existence et de son perpétuel accroissement. La simplification administrative et la rigueur budgétaire sont des leurres dans un pays avec une administration surabondante car il faut trouver du travail à des fonctionnaires qui n’ont rien à faire (quoi de mieux pour illustrer cela, que les nombreux services créés pour recouvrer une taxe et qui au final coûtent plus chers à l’état que ce que rapporte la taxe elle-même, ou encore que la foultitude de ronds-points dont la France est championne du monde, uniquement là pour donner du travail aux fameuses « brigades des feuilles »).
Cette congestion se manifeste enfin et surtout par le coût de fonctionnement que cette fonction publique fait peser sur la collectivité et qui plombe toujours plus le budget de la nation, aggravant une dette française déjà monstrueuse (100% du PIB) et qui nous conduit si rien n’est fait, inévitablement à la ruine.
Et là il est urgent de dégraisser car il est absolument insupportable de constater que la France se surendette pour rémunérer des fonctionnaires et pour verser des pensions à des retraités de la fonction publique qui en quelque sorte vivent à crédit, sur notre dos, sur celui de nos enfants, de nos petits-enfants et sur celui des générations futures.
C’est le secteur privé qui à de rares exceptions près, crée la richesse dont une grande partie est siphonnée pour financer la fonction publique. Et nous assistons depuis quarante ans à une terrible inversion des rôles. En effet les fonctionnaires devraient être au service du pays, or actuellement en France, c’est le pays qui est au service de ses fonctionnaires.
Pour 2017 il faut choisir un candidat qui dans son programme aura le courage de s’attaquer à ce fléau pour la France, qu’est le poids insupportable de la fonction publique dans notre économie.
En signant cette pétition montrons à ce candidat que sur ce sujet essentiel pour la survie de notre nation, nous serons prêts nous peuple de France, à lui apporter tout notre soutien pour une véritable Renaissance française.
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