Nous souhaitons aujourd'hui dénoncer la vie de ces femmes qui se battent quotidiennement avec la justice et les services de police afin de faire reconnaître les violences, le harcèlement, les menaces qu'elles subissent ou ont subi, les femmes qui ont dû fuir et qui vivent cachées et bien-sûr chaque personne qui se sent concernées. Nous avons vu, avec la loi "anti-casseurs", qu'il est possible pour le gouvernement d'adopter une loi dans l'urgence alors qu'attendons-nous pour voter des lois concrètes maintenant ?
Plus de 20 femmes ont perdu la vie depuis le 1er Janvier 2019, combien encore allons-nous devoir enterrer avant que ça s'arrête ? (nombre correspondant au lancement de la pétition)
Nous demandons à ce que les mesures ci-dessous soit mises en place au plus vite :
- La suspension pour une durée déterminée de l'autorité parentale de la personne violente en cas de récidive
- Éviction immédiate du domicile de la personne violente
- Expertise psychologique pour la personne violente et pas seulement pour la victime
- Formation et information des magistrats, des services de police et des services sociaux à la compréhension de ce fléau afin d'appréhender au mieux les plaintes et autres alertes
- Peine plancher en cas de récidive
- La possibilité pour un tiers de déposer plainte afin d'alerter
- Retrait des armes détenues par des personnes déjà condamnées pour violences conjugales
- Délivrance systématique d'un téléphone d'urgence à toute personne ayant déposé plainte pour violences conjugales certificat médical excédant 8 jours d'I.T.T.
- Interdiction pour la personne violente de se trouver dans le département de résidence de la victime en cas de récidive permanente
Parce que nous sommes encore vivantes, mais pour combien de temps ?
Nous le devons à toutes ces femmes qui ont déposé plainte, alerté sans cesse mais qui ont perdu la vie.
Suivez notre page Facebook
#jesuisencorevivante