Le redoublement est aujourd'hui, suite au décret du 3 juillet 2014, presque interdit.
Ce décret limite le redoublement à 2 cas de figure : une interruption de la scolarité ou le refus d'orientation en 3ème et seconde. Dans les autres cas, le redoublement n'est plus possible. Pour autant le texte ne prévoit rien d'autre pour accompagner les élèves en difficultés que les mesures habituelles.
"Pris suite au Conseil supérieur de l'éducation du 3 juillet, le nouveau décret sur l'accompagnement pédagogique des élèves réduit énormément les possibilités de redoublement. La loi d'orientation veut qu'il devienne "exceptionnel".
Il sera ultra rare.
En effet, le redoublement ne sera plus possible que pour pallier une rupture importante de rupture des apprentissages scolaires comme une période de maladie par exemple. Encore ne pourra-t-il intervenir qu'une fois durant la scolarité du primaire sauf cas vraiment exceptionnel. Et il nécessitera l'accord de l'Inspecteur." Une enquête de la Peep a pourtant montré que 52% des parents jugent utile le redoublement. La suppression du redoublement ne rend pas non plus les élèves meilleurs. "Le coût du redoublement est énorme.
Il est évalué par le Cnesco à 1,6 milliards soit nettement plus que le coût de l'éducation prioritaire. Cela correspond à plus de 20 000 postes d'enseignants qui pourraient être libérés grâce à cette suppression." Si le redoublement est maintenant presque interdit, il est donc évident que cela est à cause du coût qu'il représente.
En tant que mère de famille et sophrologue, je constate chaque jour qu'il y a de plus en plus d'enfants en difficulté, qui perdent confiance en eux, qui sont en échec scolaire alors qu'ils ont les capacités de réussir. Je trouve anormal de laisser passer des enfants dans les niveaux supérieurs alors qu'ils ont des lacunes. Ces lacunes ne font, au fur et à mesure, que s'amplifier et mettent les élèves en souffrance. Bien des échecs scolaires pourraient être évités si le redoublement était de nouveau autorisé.
Il n'a rien de dévalorisant ou de néfaste, mais permet aux élèves de combler des lacunes, de consolider des connaissances fragiles pour évoluer dans de meilleures conditions. Le niveau scolaire des élèves, depuis ce décret, ne s'améliore pas (je dirais même que le niveau ne fait que diminuer d'année en année), et n'est en aucun cas meilleur que celui des générations précédentes qui étaient autorisées à redoubler. Je souhaite donc que ce décret soit annulé, pour le bien-être des élèves.
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