Le SMIEOM de Drusenheim, nous impose l'utilisation de deux conteneurs de tri. Nous n'avons, à ce jour, pas les moyens des enlèvements imposés (conteneur verre 12 fois par an, conteneur ménagers, papiers, plastiques, briques, 2 fois par mois).
C'est une double imposition, car pour les autres déchets (branchages, vieux meubles, outillages électriques ou électroménagers, piles, batteries), nous devrons nous rendre au centre de recyclage.
J'adresse un courrier recommandé au SMIEOM, ce 26 octobre, pour les informer de ma décision. Le voici :
"Madame, Monsieur
Suite à notre entretien du 26 octobre 2015, je vous confirme que je refuse catégoriquement la mise à disposition des deux bacs pour le recyclage du verre et des emballages ménagers (bouteilles et flacons plastiques, briques alimentaires, papier, cartons et emballages métalliques). La prise en charge confirmant la mise à disposition de ces deux poubelles ne sera pas signée.
Depuis le début de l’année, nous n’avons pas plus de 100 kg de déchets ménagers. Les déchets verts passent dans mon bac de compostage, les branchages sont obligatoirement portés à la déchetterie.
Pour ce qui est du verre, je me rends au maximum 5 fois par an à la déchetterie de Drusenheim en cumulant tous les déchets ménagers (emballages, papiers, plastiques, polystyrène, boites de conserves).
Les bouteilles plastiques sont reprises par une grande chaîne de distribution pour un centième d’euro, et rapportées lors des courses dans le magasin.
En un an, la poubelle du verre (qui ne peut pas recevoir la verrerie ménagère, faïence, porcelaine) serait d’office levée 12 fois, alors qu’elle ne sera jamais pleine sur l’année.
Nous sommes obligés d’aller au centre de recyclage, ne serait-ce que pour les déchets électroniques, piles, batteries, vieil outillage, bois, etc.
Concernant les papiers, les journaux sont remis à des associations diverses pour financer des projets, ou servent à allumer la cheminée, et les revues sont remises à des amis médecins pour leurs cabinets médicaux ou salles d'attentes des hôpitaux.
Je refuse cette façon déguisée de lever un nouvel impôt.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées."
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