Le 30/04/2018 :
Chers Amis Aéromodélistes,
Dès le début de la bataille des aéromodélistes contre la Loi Drones, vous avez été des milliers à signer la pétition soutenue par l'Association Finesse Plus. Nous revenons aujourd'hui vers vous car les décrets d'application sur le signalement électronique et lumineux de cette loi 2016-1428 dite « Loi drone » vont sortir.
ILS SONT UNE CONDAMNATION A MORT POUR L'AEROMODELISME LIBRE ET RESPONSABLE.
Ceux censés nous représenter n’ont pas pour d’obscures raisons voulu mener le combat, et abusés par le cynisme du pouvoir administratif, civil et militaire, nous voilà mis en demeure de boire cette potion amère. Cette réglementation est injuste et n'a qu'un seul but : nous écarter de l'espace aérien libre où nous avons l'habitude d'évoluer.
Ces décrets d'application sont pour les aéromodélistes une insulte. Tout d'abord une insulte à l'intelligence de notre loisir (60 ans de génie sont foulés au pied), et une insulte à notre sens civique.
Alors, quelle lecture faire de ce foutoir prétendument technique ? Ce torchon est inadapté, inefficace (les 800gr), plus dangereux que le mal qu'il est censé soigner (les 2,4gHz seront source de brouillage), et il est en contradiction avec la future législation européenne. Quant aux 10 grammes pour 10€, ils sont bien loin !
A elle seule, l'histoire du dispositif de signalement lumineux est délirante: les modèles réduits devront être visibles la nuit. Messieurs les Grands Aviateurs, allez-vous rhabiller : nous n'avons jamais eu l'autorisation de voler précisément la nuit.
D'autre part, certains d'entre nous, clubs, section d'associations, entreprises ou indépendants ayant « pignon sur rue » depuis de nombreuses années, vont se retrouver dans l'obligation d'adhérer à la FFAM ou à l'UFOLEP, même si leur terrain est référencé à l'AIP et donc connu des utilisateurs de l'espace aerien. C'est une entorse caractérisée à la liberté d'association.
MALGRE NOS MULTIPLES PROPOSITIONS DEPUIS DEUX ANS AUCUNE AVANCEE
N’A ETE OBSERVEE, NOUS SOMMES DONC DANS L’IMPASSE.
Et on en revient là, obligatoirement au point central, à LA demande qui est une exigence de notre part :
NOUS EXIGEONS QUE LES MODELES REDUITS SOIENT DIFFERENCIES CLAIREMENT DES DRONES, SUR LA BASE DE LEUR INCAPACITE A EVOLUER HORS VUE.
Sur cette question essentielle, lors de toutes les réunions auxquelles nous avons participé, JAMAIS les décideurs administratifs n'ont été capables d'argumenter sur l'équivalence de dangerosité entre un aéromodèle piloté exclusivement à vue et un drone piloté automatiquement.
On enrage devant l'aveuglement de ceux qui établissent la règlementation.
La bataille n'est pas terminée. Pesons de tout notre poids contre l'arbitraire et la bêtise de cette réglementation. Signons massivement cette pétition et faisons la connaître au plus grand nombre. Il y va de la survie de notre loisir.
D'autre part, une consultation nationale a été ouverte sur le signalement électronique. Nous vous engageons à y participer massivement à l’adresse suivante d’ici le 5 mai 2018 :
consultation-textes-drones.dge@finances.gouv.fr
Signifiez votre opposition à cette réglementation aberrante. Plus elle sera massivement rejetée moins les décideurs seront à l’aise pour nous l’imposer.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.