C'est devenu une marque de fabrique, un "Made in France" que les autres nations ne nous envient pas, une vieille rengaine qui nous plombe, sujet à polémique et carburant de nos désaccords !
Le millésime 1998, pourtant béni des dieux, n’y a pas échappé en son temps.
Ce problème, c’est que nous sommes trop critique envers nos internationaux et notre Équipe de France.
Vendredi 1 juin encore, malgré une belle victoire et un plaisir communicatif de jouer au football de la part de nos joueurs, il a fallu que des supporters sifflent Paul POGBA, relayé par des analyses journalistique appuyant les raisons de la colère, et pour finir la réaction défensive de ses partenaires sur le terrain mi surpris mi résignés, car oui nous critiquons trop et trop souvent notre Équipe nationale !
D’accord, nos joueurs peuvent se rater, nous avons le droit de montrer notre mécontentement, nous avons le droit d’analyser les failles pour améliorer les choses.
Mais nous avons aussi le devoir d’encourager, de se soutenir face à l’adversaire, de se souvenir de ses joueurs qui ont su puisé dans notre soutien pour nous emmener sur la marche la plus haute malgré les critiques.
Laissons le pragmatisme, la science du foot, l’honnêteté intellectuelle pour après la coupe du monde.
Nous, supporters et journalistes, revenons à la base le temps d’une compétition, soyons derrière nos joueurs et notre équipe.
Les hommes qui vont défendre nos couleurs ont eu assez de pression lors de leur saison en club, ont assez de pression avant d’aborder le défit le plus important de leur vie sportive pour que nous leur ajoutions une pression supplémentaire.
Supporters, soyons le 12ème joueurs, soutenons notre équipe sans condition, aimons les pour ce qu’ils sont.
Journalistes, mettons de côté notre esprit critique, l’envie de faire un bon papier, aussi sincère et éloquent soit-il, et rangeons nous derrière nos Bleus.
Cela fait 8 ans que nous tentons d’oublier notre pire souvenir de Coupe du Monde.
Pas la défaite en poule en 2002, ni la défaite en finale en 2006, pas l’espoir déchu de 2014… non, notre pire souvenir n’est pas d’avoir perdu, notre pire souvenir est de n’avoir pas tenté notre chance !
Montrons par cette pétition que nous sommes nombreux avec nos joueurs, ne laissons pas les autres parler à notre place.
Allez les Bleus, supportons sans conditions !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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