Justice pour Nekkache, Zetchi, Saâd et Debichi

Monsieur le Président,

Nous, familles, amis et proches de Abdelghani Nekkache, Kheireddine Zetchi, Mounir Debichi et Mohamed Saâd, nous adressons à Votre Excellence avec un profond sentiment d’injustice et un espoir placé en votre sagesse. Ces quatre citoyens, dont l’honorabilité et les contributions au service du pays sont reconnues, croupissent en prison depuis plusieurs mois sans avoir été jugés, privés du droit fondamental à la présomption d’innocence.

Par cette pétition, nous sollicitons humblement un geste de clémence et d’humanité de votre part, en tant que Commandeur des Croyants et garant des droits des Algériens. Nous demandons que leur soit accordée une mise en liberté provisoire ou un placement sous contrôle judiciaire, le temps que la justice établisse la vérité sur les accusations portées contre eux.

1. 
   

   Des parcours irréprochables : Universitaires, intellectuels et hommes d’engagement, ces quatre personnes n’ont jamais eu de démêlés avec la justice avant cette affaire. Leur probité a été constante, que ce soit dans leur vie professionnelle ou leur bénévolat (notamment pour M. Zetchi, qui a servi le football algérien avec désintéressement).

   
   
   
2. 
   

   Une détention prolongée injustifiée : Leur incarcération sans jugement porte un préjudice moral insupportable à leurs familles, déjà meurtries par cette épreuve.

   
   
   
3. 
   

   Le respect des droits fondamentaux : La présomption d’innocence et le droit à un procès équitable sont des principes sacrés que nous espérons voir appliqués avec équité.

   
   
   

Monsieur le Président, ces hommes ne sont ni des criminels ni des fugitifs. Ils sont des pères, des époux et des fils dont l’absence pèse lourdement sur leurs proches. Un geste de votre part redonnerait foi en une justice apaisée, loin des polémiques et des manipulations médiatiques qui ont entaché cette affaire.

Nous en appelons à votre haute autorité pour réparer cette injustice et permettre à ces citoyens de retrouver leurs foyers en attendant leur procès. Qu’Allah guide votre décision et vous rétribue pour votre clémence.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre profonde considération et de notre confiance en votre sens de l’équité.