Après l’annonce du premier ministre sur la fermeture des plages jusqu’au 2 juin, nous, pratiquants guadeloupéens d’un sport nautique non motorisé : surfeurs, kiteurs, pratiquants la voile, kayakistes, nageurs, plongeurs… demandons l'autorisation de traverser, sans s’arrêter, les lieux d’accès pour se rendre en mer afin de pratiquer notre sport individuel au même titre que les sportifs sur terre, tout en respectant les règles sanitaires et de distanciations sociales misent en place pour lutter contre la propagation du virus Covid 19, à partir du 11 mai 2020.
Le concept de « plage dynamique », mis en avant par Jean-Luc Arassus, le président de la Fédération Française de surf : « Une solution transitoire du 11 mai au 2 juin pour que les gens puissent avoir accès à l'océan dans le cadre d'une pratique sportive individuelle en respectant les consignes sanitaires et la distanciation physique » nous apparait être une bonne solution pour retrouver la santé mentale et physique apportée par la reprise de notre activité sportive, interdite en Guadeloupe depuis l’arrêté préfectoral du 3 avril. Ce concept de plage dynamique est soutenu par l'ensemble des présidents des fédérations nautiques, dont la voile, par Denis Masseglia le président du Comité National Olympique Sportif Français et par de nombreux députés de départements du littoral français.
Nous nous engageons à respecter, dans un esprit de responsabilité individuelle, les règles de la plage dynamique :
La Guadeloupe étant une île, département d’Outre-Mer de la Caraïbe, où la circulation du virus Covid 19 est limitée, il nous semble que cette demande, est tout à fait envisageable et surtout sans danger pour la population guadeloupéenne.
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