Dans sa récente interview, l’ex sélectionneur des éléphants, Monsieur Gasset, a affirmé qu’à la suite de l’annonce de sa démission, le président Idriss Diallo lui a donné 24 heures de réflexion. Parce qu’il envisagerait vraisemblablement de toujours le garder malgré ses piètres résultats. Contre toute attente, Gasset a maintenu sa décision de partir en estimant que son choix est irrévocable ( les occidentaux ont une bonne culture de la démission qu’on retrouve rarement chez nous autres subsaheriens). Bref.
Après ce court épisode, Monsieur Idrisse D. se tourne vers la Fédération Française de Football espérant sécuriser nos pachydermes dans la tanière du Renard. Les responsables français de ladite Fédération ainsi que Hervé lui-même ont confirmé ces démarches nocturnes de la FIF au grand dam des suporters ahuris par cette décision honteuse et impopulaire. Pourtant Monsieur FAE était là tout près de nous. Quand toutes ces tentatives externes échouèrent, il ne restait plus que FAE comme guide principal.
Il a pris les rênes de l’équipe dans des conditions épouvantables. Une équipe éventrée par la meurtrissure de deux cuisantes défaites successives les exposant de fait à la limite d’une élimination in extremis. Entre doute et espoir, le peuple croisait les mains en signe de décontraction et d’écoute du moindre fait d’une éventuelle relance pour la suite de la compétition. L’espoir renaît finalement quand le Maroc s’impose 1-0 face à la Zambie championne d’Afrique 2012. C’est la liesse populaire dans tout le pays.
Les éléphants sont donc qualifiés indirectement.
Mais qui croiser en chemin ? Le parcours est encore long, très long. Un labyrinthe dans une arène où Lions, Léopards et Aigles empêchent tout intrus de s’y aventurer au péril de sa vie. C’est ce grand défit inimaginable que devrait relever FAE avec ses éléphants blessés à la trompe et sérieusement affectés par une denture accidentée. Il eut fallu pour lui de soigner la plaie , de changer de stratégie et de préparer la riposte infernale.
L’éléphant revient de blessure avec force et fracas. Son barrissement détruit tout sur son passage, écrase le lion, piétine le léopard et déplume les aigles qui ont osé glatir de toute leur force pour faire peur et attaquer, empêchant ainsi la marche décisive de l’éléphant vers la victoire.
FAE a réussi cet exploit incroyable. Ces équipes redoutables ont été littéralement absorbées par son coaching gagnant. Il redonne une 3e étoile à la Côte d’Ivoire avec ses pachydermes qui ont montré une bravoure indescriptible. Ces jeunes se sont battus corps et âmes. On a senti en eux la rage de vaincre, le fighting spirit, la détermination et l’envie de mouiller le maillot.
FAE connaît ses joueurs. Il sait comment les utiliser efficacement pour obtenir des résultats impressionnants sur le terrain. C'est pourquoi nous croyons qu'il mérite un salaire équivalent à celui d'un expatrié dont on s’empresse de signer au contrat de gros montants.
Nous demandons donc que son salaire soit porté à 70 millions minimum, au même titre que celui de Gasset. Cette reconnaissance nationale est nécessaire pour éviter toute forme d'injustice et récompenser l'énorme contribution de FAE au football ivoirien.
Signez cette pétition pour soutenir une rémunération juste et équitable pour le meilleur entraîneur de la CAN 2023, FAE.
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