Mort programmée, mésentente de nos élus locaux ou simple fatalité : la station du Puigmal a été fermée en 2013 mais on peut encore la sauver.
Pendant 40 ans, des millions de Francs puis d'euros ont été investis dans l'activité touristique de la neige. On a construit des routes, crée un centre de vacances, posé des remontées mécaniques, mis en place des canons neige puis on a fermé, laissé à l'abandon par un manque de gestion rigoureuse, d'idées novatrices, d'anticipation des problèmes et aujourd'hui rien n'est fait pour le remettre en fonctionnement.
Or, cette station peut et doit être ré-ouverte. C'est l'avenir économique de notre région qui est en jeu car en fermant une station, dans un avenir proche, toutes les stations (Puyvalador, Porté-Puymorens...) sont menacées : le sabotage de notre région, de son rayonnement et son attractivité la conduira à un isolement fatal pour son économie et son identité.
Un euro dépensé sur l'économie de la neige génère 7 euros dirigés sur les secteurs annexes : c'est pourquoi il est d'une nécessité absolue de relancer cette économie. Nos élus se doivent de le faire car les solutions existent : leur mission est d’œuvrer pour la survie de l'économie locale, de prendre les décisions et les responsabilités qui leur appartiennent.
La fermeture de la station du Puigmal n'est pas une fatalité mais le résultat d'une absence de décisions adaptées,prises au bon moment.
Les solutions sont sous nos yeux : il faut juste que nos élus aient la volonté de les choisir. La réussite la plus proche est celle de la vallée de l'Ariège où toutes les stations ont été sauvées et dans les Hautes-Pyrénées, la mutualisation a permis de regrouper plusieurs stations par l'action de N'PY, société d'économie mixte basée à Lourdes qui regroupe 7 domaines skiables et 3 sites remarquables.
Il est urgent de sauver notre économie locale, de faire fructifier tous les millions d'euros investis dans des structures que l'on veut détruire aujourd'hui : il en va des emplois maintenant mais aussi de l'avenir de nos enfants.
La montagne, c'est notre patrimoine, notre richesse : ne pas faire pour elle ce qui est encore possible, c'est tous nous condamner.
D'autres nous montrent la voie : il appartient à ceux qui en ont le pouvoir de s'y engager.
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