Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Jean Castaneda
Destinataire(s) :
M. Gaudin, Maire de la ville de Marseille
Avant de lire ce qui suit, il est utile de rappeler que la Course Camarguaise est un sport officiellement reconnu comme tel et ayant obtenu en 1975, l’agrément de M. Pierre Mazeaud, Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Qualité de la Vie, chargé de la Jeunesse et des Sports. En juillet 2004, le Ministre des sports Jean-François Lamour prouve son intérêt pour la Course Camarguaise en rencontrant officiellement le Président de la Fédération. Dans cette discipline, aucun mal n’est fait au taureau, il ne s’agit pas de la corrida.
LE PROJET : LE CLASH
Il y a deux ans (déjà) que le Trophée Phocéen a été annulé. Ce projet consistait en l’organisation d’une course camarguaise dans la ville de Marseille, qui serait à terme, entrée dans le championnat des As. De façon arbitraire, Monsieur Gaudin Maire de la Cité Phocéenne a pris la décision d’annuler cette manifestation sportive. Au motif que cela pourrait troubler l’ordre public. Ce n’est que pure spéculation, la manifestation n’ayant pas eu lieu, comment peut-il la sanctionner par avance. Il y aurait-il un «délit de sale sport» ? De plus la Course camarguaise ne génère aucune violence particulière... que dire sur sa compétence quand il gère les rencontres OM-PSG ? A la tête de la principale ville des Bouches-du-Rhône, qui sera rappelons-le, Capitale Européenne de la Culture 2013, M. Gaudin ne désire pas reconnaître la culture Camarguaise propre à son département. A-t-il oublié son engagement auprès des maires camarguais, lorsqu’il était Président de la Région PACA ? Cet affront est rempli d’incohérences et ses répercussions dépassent de loin le cadre local.
LES INCOHÉRENCES
Il y a effectivement de quoi être dubitatif quand M. Gaudin d’un côté interdit cette course, mais autorise une semaine avant la date prévue, la venue d’une Ecole de razeteurs et l’organisation une abrivado dans le quartier bourgeois de Mazargues-Marseille 8e où siège son ami Guy Teissier. Le Trophée phocéen devait se dérouler dans les quartiers nord, il n’y a qu’un pas pour penser à cette fameuse «France d’en haut et France d’en bas». Perplexe également quand il autorise la venue d’Intervilles dans sa commune. On pourrait penser alors que M. Gaudin fait l’amalgame avec la corrida… or c’est inimaginable puisque celui-ci est un grand aficionado. Souvent vu dans diverses arènes, il s’est même vu brinder (dédier) un toro dans les arènes de Châteaurenard (13), par le torero Marc Serrano. Serait-il possible que M. le Maire subisse des pressions électorales de la part de la SPA de Marseille (qui rappelons-le a défrayé la chronique récemment)? Quant aux anti-corridas, s’ils sont concernés, cela prouverait qu’ils n’ont aucune connaissance du sujet qu’ils défendent.
LES RÉPERCUSSIONS
Si l’annulation blesse tous les amoureux de la course camarguaise et prive toute une population de découvrir une culture riche, les dommages ne s’arrêtent pas là. La course camarguaise est un sport reconnu par une Fédération, le maire n’a pas le droit de l’interdire délibérément. Devant tant d’incompréhensions, les membres de la Balle au Bond (l’association organisatrice), ont demandé à plusieurs reprises de rencontrer M. Gaudin. Ce dernier a systématiquement ignoré toutes les demandes de rendez-vous.
Aussi, baisser les bras aujourd’hui, équivaudrait à autoriser nos représentants à prendre des décisions en toute partialité, au mépris des lois républicaines.
L’AVENIR
La Balle au Bond a attaqué en justice M. Gaudin, car soyons lucides
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