Des journalistes de 107 médias et 76 pays ont travaillé pendant un an sur 1,5 million de documents, dans le cadre du Consortium international des journalistes d'investigation.
Dimanche 3 avril, un énorme système de sociétés offshore a été mis au jour, alimentant les soupçons de blanchiment et de fraude fiscale.
Parmi les personnalités présentes dans les "Panama Papers" figurent douze chefs d'Etat en activité, 126 dirigeants politiques et 29 des 500 personnes les plus riches du monde. Le Premier ministre islandais, le président ukrainien, des footballeurs comme Lionel Messi ou Michel Platini sont concernés.
Source: FranceTVinfo
Mise à jour 11/05/2016:
Le Crédit agricole est passé par le cabinet panaméen pour administrer plus d'un millier de sociétés offshore depuis les années 1990.
Le quotidien évoque très précisément l'existence de 1 129 sociétés liées au Crédit agricole, contre 1 005 pour la Société générale. Une cinquantaine d'entre elles étaient encore actives fin 2015.
La banque française a hérité d’une partie de ces activités en rachetant d’autres groupes, tels que le Crédit foncier de Monaco en 1996 et le Crédit lyonnais en 2002, mais «c’est par ses filiales historiques, en Suisse et au Luxembourg, que la majorité de ces montages offshore ont été gérés», explique le journal. Le Crédit agricole assure de son côté s'être engagé dans une «démarche active» pour détecter les irrégularités fiscales commises par ses clients, étrangers comme français, depuis plusieurs années.
BNP Paribas est également concernée. Depuis les années 1980, 468 structures auraient été confiées à Mossack Fonseca. Mais seules six d'entre elles étaient encore actives en 2015 d'après Le Monde. Mais, comme le souligne le quotidien, cela ne signifie pas forcément que BNP a davantage résisté aux sirènes de l'offshore.
Source: Le Parisen