Alors que, «dans certains endroits du territoire, un certain nombre de gens ne respectent pas les règles qui sont formulées», l'exécutif a «décidé de durcir les sanctions» à l'endroit des contrevenants. «Le premier jour, c'était une amende de 38 euros. Aujourd'hui, c'est une amende de 135 euros. Elle peut être majorée à 375 euros. Et, en cas de récidive, elle peut être portée jusqu'à 1500 euros», a indiqué le premier ministre.
● Il faudra désormais indiquer l'heure de sortie sur les documents dérogatoires
Qui dit durcissement des règles, dit durcissement des contrôles. Ainsi, pour s'assurer que les nouvelles consignes édictées par le gouvernement soient scrupuleusement respectées, Édouard Philippe a annoncé qu'«il faudra (désormais) dater et donner l'horaire du papier qu'on doit porter avec soi lorsqu'on sort».
● Les sorties sportives limitées à un rayon de 1 km et à une heure maximum
Alors que de nombreux joggeurs peuplent les rues depuis l'instauration du confinement, le premier ministre a dit vouloir «préciser les règles, de façon à les rendre plus strictes». «Sortir pour promener ses enfants ou pour faire du sport, ça doit être dans un rayon de 1 kilomètre de chez soi, au maximum pour une heure, et évidemment tout seul. Et une fois par jour», a indiqué le chef du gouvernement.
● Fermeture immédiate des «marchés ouverts» avec des dérogations possibles
Considérant que les consommateurs se tiennent trop près les uns des autres entre les étals, le premier ministre annonce l'interdiction des marchés ouverts. «Nous avons pris la décision de fermer les marchés ouverts», a indiqué Édouard Philippe. Ce principe souffrira néanmoins d'exceptions, puisqu'«il sera permis aux préfets, à la demande des maires, de déroger à cette règle».
● Les déplacements pour consultations médicales réservés aux soins urgents
Contrairement à ce qui était en vigueur jusqu'à présent, les déplacements pour consultations médicales seront désormais réservés aux soins urgents ou aux convocations. Il s'agit de «soulager les soignants» et d'exprimer ainsi une indispensable «solidarité envers les plus fragiles», justifie Édouard Philippe
● «Une vingtaine de personnes au maximum» autorisées aux enterrements
Après avoir indiqué, la semaine dernière sur France 2, qu'il n'était pas raisonnable de se rendre aux enterrements, le premier ministre a précisé sa position. «Nous avons pris la décision que, lorsque des obsèques ont lieux, elles puissent se dérouler avec au maximum une vingtaine de personnes, soit la très proche famille», a-t-il détaillé. Le chef du gouvernement met en avant la nécessité de «préserver l'humanité dans ces moments», tout en cantonnant la cérémonie funéraire à de «tout petits rassemblements».
Source : Le Figaro