Selon Le Canard enchaîné, en sept ans, plus de 10.000 femmes enceintes auraient pris cet anti-épileptique, accusé de provoquer des malformations chez le fœtus, alors que les risques étaient connus depuis plusieurs années.
La Dépakine sera-t-elle le nouveau Mediator ? Plus de 10.000 femmes auraient pris, entre 2007 et 2014, cet anti-épileptique accusé notamment de provoquer des malformations chez le fœtus, affirme Le Canard enchaîné dans son édition du mercredi 10 août. Le journal satirique précise que ce chiffre figure dans une étude "alarmante" menée conjointement par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAMTS).
Présent dans plusieurs médicaments, dont la Dépakine, le valproate de sodium est sur la sellette depuis plusieurs années. La molécule engendre un risque élevé de malformations - de l'ordre de 10% - mais également un risque plus élevé de retards intellectuels et/ou de la marche. Elle serait aussi reponsable de cas d'autisme, qui peuvent atteindre jusqu'à 40% des enfants exposés.
Utilisée pour traiter l'épilepsie, la Dépakine a été commercialisée en France par Sanofi depuis 1967, puis sous forme générique par d'autres laboratoires. Mais le valproate est également prescrit dans les troubles bipolaires sous d'autres appellations (Dépakote, Dépamide).
Source : AFP et Orange.fr